Pneumothorax, plusieurs fractures... Jonas Vingegaard sévèrement blessé et déjà incertain pour le Tour de France

Pneumothorax, plusieurs fractures... Jonas Vingegaard sévèrement blessé et déjà incertain pour le Tour de France À 30 kilomètres de l'arrivée de la 4e étape du Tour du Pays basque, ce 4 avril, une chute collective s'est produite dans le peloton impliquant trois des futurs favoris du Tour de France dont Jonas Vingegaard.

Ce jeudi 4 avril, une énorme chute dans le peloton a mis à terre les principaux favoris du prochain Tour de France 2024. Dans l'ordre, Primoz Roglic, Remco Evenepoel et surtout Jonas Vingegaard sont tombés dans un virage à droite en descente. Le premier enchaîne une deuxième chute en deux jours, mais le Slovène semble être le mieux loti. S'il a abandonné, on a pu le voir debout, le pouce levé après la chute sans présenter de blessure trop visible. Pour Remco Evenepoel, une fracture de la clavicule a été confirmée dans les heures après la chute.

Pour Jonas Vingegaard, la chute est encore plus spectaculaire et l'inquiétude était assez grande. Le double vainqueur sortant du Tour de France est resté allongé de longues minutes sur le sol, immobile, avec plusieurs ambulances autour de lui. Une minerve a été placée autour du cou et de la tête du Danois, aidé par de l'oxygène. Son directeur sportif, Frans Maassen a confirmé sur Eurosport juste après la chute que le double vainqueur du Tour de France était conscient. Le Danois souffre d'une "clavicule cassée" selon son équipe, Visma-Lease a bike. Les examens ont également révélé "plusieurs côtes cassées ", mais également un pneumothorax et des contusions pulmonaires. Le cycliste reste pour le moment en observation à l'hopital.

Depuis plusieurs années, les chutes sont de plus en plus spectaculaires pour les coureurs en raison de la vitesse toujours plus grande à cause du matériel qui ne cesse d'évoluer avec notamment des freins pas forcément adaptés en cas de gros danger... Les routes, toujours plus dangereuses pour les coureurs professionnels sont également à incriminer, mais aussi l'attitude des coureurs durant les grandes courses qui font toujours preuve de nervosité. Les décès ces derniers mois, notamment celui de Gino Mader lors d'une descente sur le Tour de Suisse fait malheureusement écho à cette terrible chute.