Avez-vous un corps ou êtes-vous ce corps ?

Cette petite prise de conscience sur la réalité de vos pensées et de vos agissements envers vous-même, n’est pas anodine ou simplement philosophique.

Votre forme ? Votre corps... votre vie !


Avez-vous un corps ou êtes-vous ce corps ?

Il s’avère que beaucoup de personnes pensent que leur corps n’est qu’un instrument de leur cerveau. Autrement dit, elles n’utilisent leur corps que comme un intermédiaire afin de satisfaire leur quotidien par différentes sensations et émotions afin que ces dernières interfèrent aussi sur leur ego et leur bien-être.

Il est vrai que les jouissances éphémères que peuvent procurer la rencontre des mondes externes et de nos propres ressentis, tendent à nous conforter en l’idée que sans cela, la vie serait vraisemblablement dénuée de sens.

C’est ce plaisir sucré qui inonde notre bouche, ce toucher d’autrui qui caresse notre peau, ce merveilleux coucher de soleil qui absorbe notre regard, l’odeur de cette fleur qui emporte nos narines, ces mots encore qui nous confortent l’ouïe et bercent notre cœur, etc.

Mais ce sont aussi ces réactions en nous-mêmes lorsque dépendant pour un instant de ces rencontres et perdues dans le labyrinthe du temps, nos émotions se chevauchent et nous enivrent d’existence.

Parfois ces moments d’éveil peuvent n’être que psychologiques ou physiques, mais ils réveillent toujours en nous cette relation étroite qui existe entre notre corps et notre vie.

 Le plaisir ressenti par le bien-être, le bon, le beau, etc. Mais aussi le déplaisir de la peine, de la douleur, de la souffrance, etc. Tout et à chaque instant de notre vie nous rappelle que sans notre corps, rien n’existe.

 Alors bien sûr, lorsque l’on ne souffre pas, l’on en oublierait presque que notre corps est en survie permanente et que sans nous, sans notre conscience éveillée, il encourt les plus graves maux à brève échéance et cela n’aura aucune relation avec le hasard.

 Tout ce qui est en dehors de nous est aussi à l’intérieur de nous.

Cet air qui nous entoure nous pénètre d’oxygène, cette eau qui nous abreuve liquéfie notre sang, cet aliment qui nous nourrit enrichi nos cellules et cette vie hasardeuse ou divine n’est que parce-que nous sommes et tant que nous sommes. Car de même que si notre vie individuelle s’arrête, c’est notre univers absolu qui se meurt. Non que l’humain a quelconque pouvoir sur la création, mais nous avons individuellement un pouvoir (somme toute relatif) sur le sens et l’accomplissement de notre passage ici-bas.

 Vous souhaitez un discours plus clair ? Des évidences mieux posées ? Une réalité palpable et concrète ?

 Négligez votre corps et c’est la vie elle-même qui vous négligera, car vous n’êtes et serez au jour le jour que ce que vous ferez de vos quotidiens afin de satisfaire vos sens, vos envies et vos besoins.

Si vous respirez mal, si vous mangez mal, si vous vous entrainez mal, etc. Si votre quête terrestre n’est que superficielle, conditionnée, egocentrique et que vous ne vivez qu’en surface de vous et de votre existence, alors vos plaisirs seront éphémères et illusoires mais vos peines profondes et destructrices.

Votre corps est à ce point vous que sans lui, vous n’êtes que poussière. Certes il s’agit d’une destinée commune à tout être vivant, nous fûmes et seront un néant mais entre les deux, nous pouvons agir grâce à notre libre arbitre.

Réveillez-vous ! Votre corps n’est autre que vous, puisque vous lui appartenez. Agissez sur lui avec amour, enthousiasme et positivité et c’est en vous-même que toute création deviendra éternelle.

Donnez-lui le meilleur ici et maintenant et c’est vous qui en serez les premiers bénéficiaires.

Mangez sainement, fortifiez votre corps, assouplissez-le, protégez-le, aimez-le et votre vie prendra tout son sens tant en échange avec les êtres qui vous entourent qu’avec ce monde qui vous habite.

Donnez-vous en les moyens et soyez heureux afin de faire de ce monde un espace de bonheur ouvert à tous.

Votre forme ? Votre corps… votre vie !