Ligue 1 : DAZN bloque 35 millions d'euros, une décision de justice imminente

Ligue 1 : DAZN bloque 35 millions d'euros, une décision de justice imminente Le diffuseur officiel de la Ligue 1 a refusé de payer l'intégralité de son échéance financière et se défend.

Nouvelle polémique autour de la diffusion du championnat de France de Ligue 1. Après avoir eu du mal à trouver un diffuseur, la Ligue 1 fait désormais face à un refus de paiement de son diffuseur, DAZN. Mercredi 12 février, en fin d'après-midi, le conseil d'administration extraordinaire de la Ligue de football professionnel (LFP) a confirmé aux présidents de club qu'une bataille juridique était lancée entre la Ligue et DAZN.

La raison est simple, DAZN n'a versé que 50 % de son échéance financière, soit 35 millions d'euros brut et mis "sous séquestre" les 35 millions qui restent. Pour justifier un tel acte car DAZN n'est pas réputé pour être un mauvais payeur, le diffuseur a assigné la Ligue en référé devant le tribunal de commerce de Paris pour non-respect de l'ensemble des conditions du contrat. La plateforme reproche que le potentiel d'abonnés à la Ligue 1  étaient surévaluées afin d'inciter le groupe à se lancer. Le piratage massif pour suivre les rencontres sont également mis dans la balance et enfin, les clubs ne joueraient pas vraiment le jeu pour créer des insides et varier le contenu. DAZN voudrait installer une part variable du montant lié à son nombre d'abonnés.

Une décision de justice très rapide ?

De son côté, en réponse, la LFP a saisi le tribunal des actions économiques de Paris pour non-paiement de DAZN. Une procédure de "référé d'heure en heure", a été choisie. Une audience publique est prévue vendredi matin, comme le média L'Informé l'a indiqué. À l'issue de l'audience, le tribunal peut décider de rendre sa décision sur le siège, c'est-à-dire immédiatement, ou la mettre en délibéré. Si cette option était retenue, compte tenu de l'urgence de la situation, le tribunal ne devrait prendre que quelques jours pour se prononcer. Sa décision peut être "exécutoire sur minute", c'est-à-dire qu'elle prend effet immédiatement, même si elle peut faire l'objet d'un appel.