Ces champions tombés dans l'oubli

Ces champions tombés dans l'oubli Ils sont footballeurs, tennismen, cyclistes ou athlètes et étaient au top à un moment de leur carrière. Pourtant, ils ont vite disparu de la circulation.

Durer au plus haut niveau, voilà l'une des plus grosses difficultés dans le sport professionnel. Certains footballeurs, cyclistes ou athlètes ont fait naître les plus grands espoirs, à un moment de leur carrière, sans parvenir à confirmer dans les années suivantes. La faute aux blessures, à une médiatisation étouffante, à un mental défaillant ou encore à de mauvais choix personnels ou sportifs. Dans le football, il y a par exemple ce que l'on appelle le syndrome du "nouveau Zidane". Marvin Martin et Yoann Gourcuff l'ont appris à leurs dépens. Les deux meneurs de jeu ont tour à tour été présentés comme les successeurs de "Zizou", les médias s'amusant à trouver des points de comparaison avec le Ballon d'or 1998 (Martin a marqué deux buts pour sa première sélection, Gourcuff évoluait à l'époque sous le maillot de Bordeaux...). Pourtant, l'un comme l'autre n'ont pas réussi à confirmer, freinés par les blessures et par une pression sans doute trop lourde à porter.

On trouve également des exemples d'étoiles filantes dans le cyclisme. On se souvient ainsi de Christophe Rinero, éblouissant sur le Tour de France 1998 et vainqueur du maillot à pois mais vite redescendu, les années suivantes, dans les profondeurs du classement. Il faut dire que l'on nageait alors dans les affaires de dopage et que les performances étaient à l'époque bien difficiles à lire... A un degré moindre, et pour d'autres raisons, la carrière du spécialiste du 110 m haies Ladji Doucouré a déçu. Même si le hurdler français est champion du monde, ne l'oublions pas, il n'a jamais réussi, ensuite, à réellement revenir à son meilleur niveau. Quant à Yann M'Vila ou Hatem Ben Arfa, deux grands espoirs du foot français il y a encore quelques années, c'est sans doute leur caractère instable qui leur vaut aujourd'hi d'évoluer dans des clubs de seconde zone car le talent, ils en ont à revendre...