Ibrahimovic était la proie d'un sérial killer, c'est un miracle qu'il y ait échappé
Zlatan Ibrahimovic a marqué le football des années 2000 et 2010. De ses débuts tonitruants à l'Ajax à son passage au FC Barcelone et ses années au Paris Saint-Germain ou en Italie, l'attaquant suédois a été l'un des buteurs les plus prolifiques de ces vingt dernières années. Avec 511 buts en 866 matchs en carrière, il a été l'artisan de nombreux titres dans les plus grands championnats européens.
Zlatan Ibrahimovic a également marqué par sa personnalité. Connu pour son ego surdimensionné, il a tantôt agacé, tantôt suscité l'admiration des supporters de ses équipes. Il a également porté la sélection suédoise durant de nombreuses années. C'est ainsi le meilleur buteur en équipe nationale, avec 62 réalisations.

Mais la carrière de Zlatan Ibrahimovic aurait pu s'arrêter bien plus tôt. En effet, en 2010, celui qui est alors l'avant-centre du FC Barcelone a été victime d'une tentative d'assassinant par le tueur en série Peter Mangs. Dans son autobiographie, ce dernier dévoile en effet qu'il a voulu tuer Ibrahimovic : "assassiner Zlatan, cela me semblait être une bonne histoire pour les médias".
"Ça aurait fait beaucoup de bruit si je l'avais descendu", poursuit encore le tueur en série Peter Mangs, qui a terrorisé en 2010 la ville de Malmö, d'où est justement originaire Zlatan Ibrahimovic. Il explique avoir croisé le footballeur au moment où celui-ci garait sa voiture dans la rue. Il indique dans son livre avoir été rechercher son arme et être revenu sur les lieux pour tenter de l'assassiner, mais l'attaquant était déjà reparti.
Peter Mans, condamné à perpétuité pour deux meurtres et huit tentatives de meurtre, était connu pour ses motivations racistes et xénophobes. La raison pour laquelle il voulait tuer Zlatan est d'ailleurs très particulière : le footballeur était coupable, selon lui, de s'être mal garé. Une attitude qui considère comme "typique d'un homme venant des Balkans", référence aux origines bosniaques et croates de Zlatan. Cette information, révélée par le quotidien suédois Skanska Dagbladet, confirme le triste surnom attribué par les médias au meurtrier en série dans les années 2009 et 2010 : le "tueur d'immigrés".