Les gueules cassées du rugby

Les gueules cassées du rugby Arcade ouverte, œil au beurre noir, oreilles en chou-fleur... Sur un terrain de rugby, les visages des joueurs sont rarement épargnés. Florilège en images.

Au rugby, depuis plusieurs années, la priorité est devenue le défi physique, parfois au détriment du jeu et des belles envolées. Néanmoins, il a toujours été un sport de contacts voire de combat. Mêlées, mauls, rucks, plaquages... De nombreuses situations de jeu conduisent immanquablement au duel entre deux joueurs ou plus. Et compte tenu des gabarits de plus en plus impressionnants, cela fait parfois des dégâts. On se souvient par exemple de l'impressionnant double cocard récolté par Morgan Parra lors de la finale de la Coupe du monde 2011. Ce jour-là, le demi d'ouverture du XV de France avait dû être remplacé au bout de 20 minutes de jeu seulement... Et que dire des fameuses oreilles en chou-fleur dont héritent de nombreux rugbymen préposés à la mêlée !

Ces confrontations et ces collisions génèrent aussi son lot d'effusions de sang. A ce sujet, les règles sont claires : "un joueur souffrant d’une blessure ouverte ou qui saigne doit quitter l’aire de jeu et n’y revenir que lorsque le saignement a été arrêté et la plaie pansée". Et le rugbyman qui quitte un match à la suite d’une blessure ou pour toute autre raison ne peut le rejoindre que lorsque l’arbitre a donné son accord. Par ailleurs, pour prendre en compte les chocs de plus en plus violents et afin de protéger les joueurs, un protocole de reprise progressive du jeu en cas de commotion cérébrale a été mis en place depuis plusieurs années, avec notamment des tests avant la saison, une sortie du joueur en cours de match, en cas de suspicion de commotion, pour vérifier son état neurologique, et une reprise progressive (avec parfois trois semaines d'arrêt) en cas de commotion avérée.

Et aussi : toute l'actu de la Coupe du monde de rugby 2015.