Stéphane Guillon lance une nouvelle pique à Canal + et Vincent Bolloré

Stéphane Guillon lance une nouvelle pique à Canal + et Vincent Bolloré Stéphane Guillon n'a jamais hésité à tacler son employeur, Vincent Bolloré. L'humoriste n'apprécie pas du tout la direction que l'homme d'affaires a fait prendre à Canal + et il s'est encore exprimé à ce sujet hier.

L'humoriste dit toujours ce qu'il pense haut et fort, et il a déjà fait plusieurs chroniques controversées. Hier soir, il passait sur le plateau de C à Vous et en a profité pour critiquer son employeur et la chaîne sur laquelle il travaille depuis plus d'une décennie. Avant la rentrée 2015, il avait fait une pause de quelques années. Et en revenant, il n'a pas trouvé la chaîne qu'il aimait. Pour lui, trop de choses ont changé et ce n'est pas acceptable. "Est-ce que je suis triste de ce qu'est devenue Canal + ? Oui, extrêmement triste." Il persiste et signe, pour enfoncer le couteau dans la plaie : "Ce qu'est devenue Canal + en tant que spectateur m'attriste énormément." Pour ceux qui en doutent, cette pique est bien évidemment lancée à Vincent Bolloré, qui a repris la tête du groupe Canal.

L'humoriste qui présentait son nouveau spectacle a lancé que l'homme d'affaires n'était pas fait pour s'occuper de cette chaîne, et aurait dû se tourner vers TF1. Cette première idée était la meilleure selon l'ancien chroniqueur de Salut Les Terriens, "Mais qu'il ait débarqué à Canal +, ça me désole." L'évolution de la grille de programmes n'est pas au goût de l'acteur, qui propose une métaphore assez limite pour expliquer sa colère. "C'est pas parce que vous achetez quelque chose que vous avez le droit de faire n'importe quoi... Si j'achète un appartement haussmannien, je ne vais pas tout foutre par terre, tout casser !" Apparemment, Stéphane Guillon est conscient de la gravité de ses propos et du risque qu'il prend, puisqu'il conclut par la déclaration suivante : "Maintenant, si je suis viré demain à cause de tout ce que je vous ai dit là, ce serait bien d'avoir une petite place." Affaire à suivre...