Vincent Lagaf censuré sur RMC Story ! Ces séquences un peu trop osées ont été coupées dans le Bigdil

Vincent Lagaf censuré sur RMC Story ! Ces séquences un peu trop osées ont été coupées dans le Bigdil Derrière son apparente bonhomie, le grand retour du Bigdil de Vincent Lagaf sur RMC Story ne s'est pas fait sans difficultés. Certaines séquences ont été coupées...

Le Bigdil version 2025 fait beaucoup moins d'audience que le Bigdil des années 1990. Mais est un carton qui en a surpris plus d'un. Après 1,8 million de téléspectateurs lors des premières diffusions en tout début d'année, on dénombrait encore 1,5 à 1,6 million de fidèles ces derniers vendredis sur RMC Story. Un score très loin des 6 millions atteints par le programme sur TF1 par le passé, mais plus qu'honorable pour le canal 23 de la TNT et dans cette nouvelle époque dominée par le streaming.

Surfant sur la nostalgie, l'émission animée par Vincent Lagaf et son acolyte extraterrestre Bill a conservé le concept original, qui mêle kermesse potache, cadeaux kitsch et humour beauf. Mais il y a autre chose qui a changé avec les années et il a tout de même fallu concéder quelques adaptations à l'air du temps. Les "gafettes", cantonnées à des rôles de faire-valoir de l'animateur, ont désormais droit à un micro ! Une avancée toute relative tant elles se contentent encore essentiellement de danser et de présenter les lots.

Fort de son succès, le Bigdil est déjà passé du jeudi soir au vendredi soir chaque semaine sur RMC Story. © Capture ramcbfmplay.com

Même Vincent Lagaf, qui semble figé dans une autre époque et qui regrette sur tous les plateaux qu'on ne puisse plus "rien dire", a fait les frais de cette modernisation rampante des moeurs. Fini les blagues lourdes sur les décolletés des candidates ou les imitations d'accents en plateau, "sous peine d'être accusé de racisme". Un politiquement correct que le trublion de la télé conspue, mais auquel il est bien obligé de se plier.

Ainsi, l'animateur de 65 ans a déjà reconnu que plusieurs de ses saillies ont été coupées au montage du nouveau Bigdil. Une forme d'auto-censure qu'il a publiquement déplorée, à l'image d'une séquence où il singeait l'accent portugais, finalement jugée trop limite pour être mise à l'antenne. "Le monde a changé, je dois apprendre à faire avec", a-t-il expliqué dans une interview accordée à Télécâble Sat Hebdo, ajoutant : "Dans la première émission, j'étais en mode 100% Lagaf. Le producteur m'a dit : 'On va tailler. Ça, on ne peut plus'". Et de se justifier : "Quand je prends l'accent portugais, je ne me moque pas des Portugais. Je me suis quand même beaucoup amusé en me retenant. On rigole en ne se moquant de personne sauf de soi-même."

Ce n'est pas la première fois que l'humour de Lagaf est pointé du doigt. En 2018, quand il avait tenté de se relancer avec le jeu Strike sur C8, il avait aussi regretté, dans une interview accordée au Parisien, qu'une de ses blagues (sur des enfants handicapés) avait été coupée au montage. Le Bigdil des années TF1 avait lui aussi connu son lot de critiques, comme son tube "La Zoubida", pointé dès sa sortie en 1991 pour ses clichés orientalistes. L'esprit mortifère des années 2020 n'était pourtant pas en cause à l'époque, mais Lagaf a trouvé une autre explication toute faite. Il s'agissait selon lui de "trois-quatre trous du cul qui avaient besoin de faire parler d'eux". Tout simplement.