C'est le père du plaignant, alerté par son frère, qui contactera la Brigade de protection des mineurs. Reconnaissant la teneur des messages, Jean-Marc Morandini a plaidé le "moment de décompression" face à la cadence de l'antenne et une certaine "liberté" d'expression concernant le sexe sur les réseaux sociaux à l'époque. Il a en revanche assuré devant le tribunal ne pas s'être posé la question de l'âge de son interlocuteur, pensant converser avec un majeur. Une déclaration mise en doute par l'accusation et par la présidente qui ont évoqué de concert la photo de profil Twitter du jeune homme, le fait qu'il ait explicitement mentionné ses cours ou ses devoirs, ou encore qu'il ait été accompagné de ses parents aux émissions...
© SIPA (publiée le 24/10/2022)