Ses chroniques à France Inter font grincer des dents

Stéphane Guillon lors d'une manifestation de soutien à la Maison de la Radio en juillet 2010. © HALEY/SIPA
Stéphane Guillon a acquis sa réputation de poil à gratter sur France Inter alors qu'il assurait une chronique satirique trois fois par semaine durant la matinale. Celles-ci se concentraient sur l'actualité et notamment le monde politique. Mais l'humoriste n'hésitait pas à taper sur Radio France dans un contexte où ses patrons commençaient à être nommés par le chef de l'Etat (Nicolas Sarkozy en l'occurrence.) Bien sûr, ces chroniques n'étaient pas du goût de tout le monde et Jean-Luc Hees, président du groupe Radio France, ainsi que Philippe Val, directeur de France Inter, ont pris la décision de ne pas reconduire Stéphane Guillon (ainsi que Didier Porte) à l'antenne à la rentrée 2010. Cette décision est vivement critiquée par les employés qui votent en majorité une motion contre Philippe Val. Un mouvement social débute pour soutenir les deux humoristes mais celui-ci n'aboutira pas à leur maintien.
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