Thierry Ardisson devra-t-il sauver Laurent Baffie après son doigt d'honneur ?
Laurent Baffie est un provocateur. Très ami avec Thierry Ardisson, avec qui il a travaillé pendant de nombreuses années, il se permet les blagues les plus risquées dans ses émissions. En effet, les deux animateurs ont collaboré sur Tout le monde en parle puis sur Salut les terriens. Le week-end dernier, ils se sont retrouvés sur le plateau de l'émission de Laurent Ruquier, On n'est pas couché. Du coup, lorsque le présentateur du groupe Canal a expliqué qu'il a été obligé de sauver le job de Stéphane Guillon après son attaque contre Cyril Hanouna, Laurent Baffie n'a pas hésite à en rajouter une couche.
"J'ai appelé Vincent Bolloré et je lui ai dit 'Vincent, ce n'est pas une bonne idée de virer Guillon'". Pour rappel, Stéphane Guillon avait taclé son patron lors d'une dispute par écrans interposés avec Cyril Hanouna. Le patron de la chaîne C8 avait ensuite déclaré sur Europe 1 : "Quelle entreprise a envie d'être critiquée par un de ses collaborateurs ? Donc on a averti Stéphane Guillon." A la suite du conflit, Thierry Ardisson a fait en sorte de garder son chroniqueur, et Laurent Baffie profite de la même immunité. "Tu as du pouvoir pour sauver des têtes comme ça ? Il est monarchiste..." Pour ne pas l'encourager, le présentateur de SLT essaie de le calmer. "J'espère que je ne serais pas obligé de sauver la tienne." Mais, loin d'être arrêtée, la séquence se termine par un magnifique "Hé, Bolloré !" de Laurent Baffie, accompagné de deux doigts d'honneur à l'écran, destinés au grand patron. Très amusé par ce geste, Laurent Ruquier en demande encore, mais son invité ne se met pas en danger à ce point. Reste à savoir comment Vincent Bolloré prendra cette nouvelle provocation à son égard...
Pour ce qui est de l'affaire Guillon, l'humoriste a décidé de mettre son grain de sel avec un très long statut sur Facebook. Il s'étonne notamment que personne n'ait demandé pourquoi son emploi était remis en question. En imitant Laurent Ruquier et ses questions à rallonge, il écrit :"Guillon, somme toute, faisait son travail d'humoriste, il chambrait son patron, comme il chambre toute le monde dans votre émission depuis des années, avec parfois le côté excessif qu'on lui connaît." Il persiste et signe, au risque de forcer le présentateur a plaider sa cause une nouvelle fois auprès de celui qui paie leurs salaires. "Guillon peut chambrer, moquer tout le monde : politique, artistes, hommes d'affaires… mais pas la personne qui dirige votre groupe."