Une enfance difficile, ses émouvantes confidences

© CHAUVEAU NICOLAS/SIPA

Dans un entretien à Libération en 2000, Jean-Yves Lafesse s'était replongé dans son enfance, avouant qu'il s'en souvenait très peu. Il se décrivait comme un enfant "quasi autiste, incapable de parler de [soi]." Lorsqu'il grandit et devient adolescent, il explique passer une grande partie de son temps au commissariat : "Je traversais les magasins à vélo, j'enfermais les profs à clé. En sixième, j'ai été viré une semaine pour avoir défilé en gueulant "Mort à de Gaulle. Puis, à quatorze ans, la dope est arrivée." Il était tellement mécontent de sa jeunesse qu'il était prêt, à un moment, à ne pas avoir d'enfant : "J'étais persuadé qu'avec tout ce que j'avais vécu, je paierais... J'avais même pensé à adopter".

Dans un entretien à Libération en 2000, Jean-Yves Lafesse s'était replongé dans son enfance, avouant qu'il s'en souvenait très peu. Il se décrivait comme un enfant "quasi autiste, incapable de parler de [soi]." Lorsqu'il grandit et devient adolescent, il explique passer une grande partie de son temps au commissariat : "Je traversais les magasins à vélo, j'enfermais les profs à clé. En sixième, j'ai été viré une semaine pour avoir défilé en gueulant "Mort à de Gaulle. Puis, à quatorze ans, la dope est arrivée." Il était tellement mécontent de sa jeunesse qu'il était prêt, à un moment, à ne pas avoir d'enfant : "J'étais persuadé qu'avec tout ce que j'avais vécu, je paierais... J'avais même pensé à adopter".
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