La question de la prescription des faits est capitale dans les dossiers de violences sexuelles. Pour les agressions sexuelles sur personne majeure, le délai de prescription est de six ans. Les faits reprochés à Jean-Jacques Bourdin se seraient produits en 2013, près de huit ans avant la plainte. Ils seraient donc prescrits. La journaliste qui l'accuse a toutefois assuré au Parisien qu'elle a décidé de parler "avec la conviction que d'autres femmes sont concernées et que cela va peut-être permettre de libérer la parole d'autres femmes." Selon le quotidien national, deux autres femmes pourraient témoigner contre le journaliste dans les prochains jours.
© ERIC DESSONS/JDD/SIPA