Le Maghreb est-il encore une région sûre ?

Révolutions, guerre, attentats... Les pays du sud de la Méditerranée qui vivent du tourisme semblent de plus en plus dangereux. Le point sur les risques de voyages sous le soleil du Maghreb.

L'attentat de Marrakech, qui a fait au moins une quinzaine de mort, a poussé le Quai d'Orsay à mettre à jour les mesures de sécurité pour les voyageurs. Si le Maroc n'est pas plus déconseillé que d'autres pays, la plus grande prudence est de mise. Eviter les lieux de rassemblement et les foules est le principal conseil affiché sur le site du ministère des affaires étrangères.

 

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Les lieux touristiques du Maghreb peuvent continuer à accueillir des voyageurs. © Josette Grinand

Qu'en est-il des autres pays ?

Ils comportent de simples zones déconseillées, car la plupart des interdictions sont levées, les lieux touristiques sont sûrs. Les tour-opérateurs assurent actuellement les séjours vers ces destinations :

 En Mauritanie et en Algérie, où la situation politique est relativement calme, des enlèvements fréquents d'étrangers au Sahel sont à l'origine d'une contre-indication à se rendre dans le désert.

 La Tunisie semble totalement prête à accueillir de nouveau les touristes. Le ministère pose la condition que ceux-ci restent dans les zones sécurisées, en bord de mer et à Djerba principalement.

 La situation en Egypte se normalise elle aussi, et les hauts-lieux touristiques sont redevenus fréquentables. L'arrière-pays est néanmoins toujours fortement déconseillé.

L'essentiel des consignes dans les pays soumis à des agitations politiques sont assez simples : rester dans les zones touristiques, ne pas se déplacer à l'intérieur du pays et éviter à tout prix les mouvements de foules et rassemblements.

Voyages interdits

Actuellement, les pays les plus préoccupants se situent au Moyen-Orient. Les départs pour la Syrie sont suspendus jusqu'au 15 mai par les voyagistes. Le ministère y déconseille d'ailleurs formellement les séjours. La Libye, quant à elle, est une destination interdite car en guerre. Les ressortissants français sont évacués.