Comment est (vraiment) mort Grégory ?

C'est à Docelles que le corps de Grégory a été découvert. © MARCEL MOCHET/AFP

C'est le premier mystère qui subsiste encore aujourd'hui dans l'affaire Grégory. L'autopsie de Grégory, réalisée le lendemain de sa mort, à Nancy, n'a pas permis d'identifier avec certitude la cause du décès. Si l'on sait que l'enfant est mort entre 17 heures et 18 heures, le rapport évoque l'hydrocution et la noyade asphyxique sans trancher entre les deux alternatives. De plus, aucun prélèvement n'est fait au moment de l'autopsie dans les poumons de l'enfant. Or, une analyse de l'eau aurait permis d'établir que Gregory avait été jeté vivant dans la Vologne (une rivière constellée de micro-organismes) ou – par exemple – noyé dans une baignoire avant d'être porté à la rivière. Cette zone d'ombre va peser sur l'enquête. En effet, la lettre de revendication a été postée avant 17h15 à Lépanges. L'enfant était-il déjà mort à ce moment ? 

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