Que s'est-il passé le 16 octobre 1984 ?

Grégory Villemin était né le 24 août 1980. © AFP

C'est un beau mardi d'automne. Après avoir quitté sa nourrice, Grégory, 4 ans, joue sur un tas de sable devant la maison de ses parents, sur les hauteurs de Lépanges-sur-Vologne (Vosges). Vers 17h20, sa mère, Christine Villemin, sort du pavillon : l'enfant a disparu. A 17h32, le téléphone sonne chez les grands-parents de Grégory. C'est un appel anonyme. La voix annonce l'assassinat de l'enfant. Alertés, les gendarmes sondent les environs. Ils retrouvent le cadavre de l'enfant vers 21h15 à Docelles, près d'un barrage, à six kilomètres de chez ses parents. Ses pieds et ses mains sont liés, écartant immédiatement la thèse de l'accident. Le lendemain, Jean-Marie et Christine (26 et 24 ans), les parents de Grégory, reçoivent un courrier anonyme : "J'espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con".

C'est un beau mardi d'automne. Après avoir quitté sa nourrice, Grégory, 4 ans, joue sur un tas de sable devant la maison de ses parents, sur les hauteurs de Lépanges-sur-Vologne (Vosges). Vers 17h20, sa mère, Christine Villemin, sort du pavillon : l'enfant a disparu. A 17h32, le téléphone sonne chez les grands-parents de Grégory. C'est un appel anonyme. La voix annonce l'assassinat de l'enfant. Alertés, les gendarmes sondent les environs. Ils retrouvent le cadavre de l'enfant vers 21h15 à Docelles, près d'un barrage, à six kilomètres de chez ses parents. Ses pieds et ses mains sont liés, écartant immédiatement la thèse de l'accident. Le lendemain, Jean-Marie et Christine (26 et 24 ans), les parents de Grégory, reçoivent un courrier anonyme : "J'espère que tu mourras de chagrin, le chef. Ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con".
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