Valérie Trierweiler : pas de décision sur la "love story" avec Devedjian
Le verdict est tombé ce mercredi après des mois d'affrontement. Valérie Trierweiler a obtenu du tribunal de grande instance de Paris la condamnation de la maison d'édition et des deux auteurs de l'ouvrage "La Frondeuse". Les journalistes Alix Bouilhaguet et Christophe Jakubyszyn, devenu depuis le chef du service politique de TF1, ainsi que les Editions du Moment, ont été condamnés à verser solidairement 10 000 euros de dommages et intérêts à la première dame pour "atteinte à la vie privée". Une somme qui sera intégralement reversée à des oeuvres caritatives selon son avocate Me Frédérique Giffard. Le magazine Point de vue a lui aussi été condamné pour une interview de Christophe Jakubyszyn en marge de la sortie de l'ouvrage en octobre 2012.
Mais si l'atteinte à la vie privée a bien été reconnue, la diffamation n'est pas encore établie. Le député UMP et président du département des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian, cité dans ce livre comme un ancien amant de Valérie Trierweiler, a vu sa procédure en diffamation déboutée par le tribunal. Une décision de bon augure pour l'avocat de l'éditeur de "La Frondeuse" Me Pardo. Les mêmes passages, relatant une relation amoureuse entre Valérie Trierweiler et Patrick Devedjian au début des années 2000, sont en effet poursuivis également par la première dame. Ces poursuites n'ont pas encore été jugées pour des questions de procédure encore indéterminées.
Alors qu'on présente la décision de justice comme une victoire de la première dame, l'action en justice de Valérie Trierweiler pourrait bien être contre-productive. Avec cette plainte en diffamation toujours en cours, l'échec de la procédure de Patrick Devedjian et la médiatisation de l'affaire, ce qui aurait pu rester comme un ouvrage à ranger au rayon people avant de l'oublier, risque bien d'attirer encore un peu plus la lumière sur sa vie privée.
EN VIDÉO - La justice examinait depuis le 20 mars les poursuites pour atteinte à la vie privée engagées par la première dame Valérie Trierweiler contre sa biographie.