Laurent Baumel : "Macron aurait pu être dans un gouvernement Sarkozy"

Le député socialiste d'Indre-et-Loire était l'invité de #DirectPolitique, l'émission de Linternaute.com, 20 Minutes et Ouest-France ce mardi 6 octobre 2015.

Lors d'une émission largement consacrée au Budget 2016, Laurent Baumel a de nouveau attaqué le ministre de l'Economie, estimant qu'il était compatible avec le programme de Nicolas Sarkozy. Selon lui, Macron "n'est pas représentatif de l'équilibre du PS actuel, il est assez marginalisé et isolé".

"Le PS n'appartient pas à Valls ou Hollande"

Sur la crise que traverse la gauche, Laurent Baumel a clairement répondu "oui" au contre-référendum proposé par certains militants de gauche sur la réorientation de la politique gouvernementale. S'il ne se prononce pas sur sa participation personnelle à ce scrutin, il affirme sa "convergence avec les organisateurs". Interrogé sur la ligne du PS, tranchée lors du congrès de Poitiers en faveur de l'Elysée et du gouvernement (Motion A), il indique que "le PS n'appartient pas à Valls ou Hollande". "C'est autant mon parti que le leur", conclue-t-il.

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L'intégralité de l'émission

Laurent Baumel, invité de #DirectPolitique

Des divisions en cascade à l'approche des élections régionales 2015, un référendum sur le "rassemblement" contesté au sein même du Parti socialiste, un ministre du gouvernement vilipendé par une partie de la majorité et, sur le fond, des résultats économiques aux abonnés absents… C'est dans ce contexte très délicat que le gouvernement présente, le 30 septembre puis le 7 octobre, ses projets de budgets pour l'année 2016. D'abord le budget de l'Etat, puis celui de la Sécurité sociale. Deux textes charnières pour la majorité, censée valider d'un bloc les grandes orientations pour l'année à venir.

Alors que le budget 2015 avait provoqué un séisme à gauche l'année dernière, avec une quarantaine d'abstentionnistes, dans quel esprit sont les "frondeurs" cette année ? Que pensent-ils des grandes orientations budgétaires pour l'année 2016 (une prévisions de croissance de 1,5 %, 2 milliards de baisse d'impôts et 16 milliards de réduction des dépenses publiques) ? Ceux qui contestent depuis des mois la rigueur imposée par l'Elysée et Matignon pour redresser les comptes publics se dirigent-ils vers une nouvelle rupture lors du vote du budget ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles a répondu Laurent Baumel, député socialiste d'Indre-et-Loire et figure des élus dits "frondeurs".