Score de l'UDI aux municipales 2014 : quelques succès
Plusieurs scénarios ont été visibles pour l'UDI lors de ces élections municipales. Dans la majorité des cas, l'UDI a choisi de s'allier à un candidat de l'UMP. C'est le cas par exemple à Lyon, où les résultats indiquent que Michel Havard est second. Christian Estrosi à Nice, grand favori dans sa ville, est largement avec lui aussi le soutien de l'UDI. Seconde possibilité, l'UDI et le MoDem soutiennent le même candidat : c'est le cas à Bordeaux, les résultats revenant cette fois à un Alain Juppé qui caracole a été élu dès le premier tour avec 60,95% des voix. Toute la droite et le centre ont également décidé de soutenir Brunot Chavanat à Rennes, qui a finalement été battue au second tour des élections municipales.
A Pau, le candidat du centre, François Bayrou a finalement réussi à se faire élire avec plus de 63 % des suffrages exprimés.
Dernière option observée, plus rare, les candidats de l'UDI proposent des listes indépendantes ou sont soutenus par d'autres partis : c'est le cas de Laurent Hénart, candidat quant à lui à Nancy, et qui est soutenu par l'UMP et le MoDem. Il est élu en totalisant 52,91 % des votes. D'autres villes comme Laval, Brétigny-sur-Orge et Niort ont également vu le candidat UDI s'imposer.
Enfin, citons les "vedettes" de l'UDI qui ont été élus au premier tour : Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy, s'est de nouveau présenté pour ces élections et a obtenu 75,06 % des suffrages dès le 23 mars, lui permettant de conserver la mairie. Jean-Christophe Fromentin, maire sortant de Neuilly-sur-Seine, a lui obtenu 66,55 % des voix et a donc été réélu dès l'issue du premier tour dimanche dernier.
D'autres candidats ont été moins chanceux enfin. Laurent Gérault à Angers avait lui aussi décidé de faire cavalier seul dans sa ville, et a réalisé un score de 7,44 % il y a une semaine, insuffisant pour passer au second tour. Joseph Francis, après avoir refusé de s'allier à l'UMP à Montpellier, obtiennait 4,52% des suffrages.
Les candidats de l'UDI avaient, en général, déjà une place au sein de la mairie de la ville où ils se présentaient. Tout l'enjeu était donc, pour ces élections municipales, que les candidats puissent garder leur siège dans la municipalité et, si possible, d'élargir le réseau d'élus. Quelques mairies ont cependant été acquises par un représentant de l'UDI cette année. Mais le parti semble quelque peu "perdu" sans son chef de file, Jean-Louis Borloo, toujours en convalescence et absent du monde médiatique depuis sa pneumonie.
EN VIDEO - Le mode d'emploi des élections