Le "copiller-coller" à répétition de Beyala

"Assèze l'Africaine" de Calixthe Beyala © Albin Michel

Calixthe Beyala ne fait pas dans la discrétion. Condamnée par le tribunal de grande instance de Paris en 1996 pour "contrefaçon partielle" avec Le Petit Prince de Belleville, redite de Quand j'avais 5 ans, je m'ai tué d'Howard Buten, elle se rend coupable de nouveaux "copillages" avec Assèze l'Africaine dont certains passages sont étrangement similaires à White Spirit de Paule Constant. En 2008, Télérama ira même jusqu'à la traiter de "récidiviste de la kleptomanie littéraire".

 La muse :

 

"Son paradis à lui avait un furieux goût d'enfance, il eût pu le déterminer sur une carte, exactement sous l'arbre à palabres du village, énorme et rouge comme une flamme pendant l'hivernage, étalé, vert et somptueux à la saison sèche, avec des poules qui grattaient la poussière et des lézards pulsateurs au torse jaune qui donnaient la chasse à leurs petites femelles grises". Extrait de White Spirit de Paule CONSTANT, 1989.

 L'inspiré :

 

J'étais dans un paradis, et ce paradis avait le goût de l'Afrique de mon enfance. J'aurais pu déterminer sur une carte l'emplacement de mon village. Je revoyais l'arbre à palabres, énorme et rouge en saison sèche, vert et majestueux en saison de pluie. J'entendais les caquètements des poules qui grattaient la poussière, des gros lézards qui donnaient la chasse à leurs petites femelles". Extrait d'Assèze l'Africaine de Calixthe BEYALA, 1994. 

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