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Les premiers chrétiens connus à Nantes sont deux frères, Donatien et Rogatien. Le premier fut baptisé tandis que le second, influencé par son frère, devint catéchumène. Lors des persécutions chrétiennes, les deux frères furent dénoncés, puis condamnés à mort devant le juge. En 304, ils reçurent le martyr à l’endroit marqué par deux croix (actuellement rue Dufour). Leurs corps furent inhumés dans la propriété familiale à l’emplacement indiqué dans la crypte par une plaque de marbre.
En 313, la paix religieuse est accordée par l’empereur Constantin. Les corps des deux martyrs sont alors placés dans un sarcophage en marbre. Le tombeau de Donatien et Rogatien devient un important lieu de culte. Il s’agit de l’origine de la basilique Saint-Donatien.
Vers 490, l’évêque de Nantes décide d’élever une église en leur honneur. D’après les fouilles, il s’agissait d’un vaste rectangle auquel une construction plus tardive (on suppose une nef) fut rattachée. L’église fut détruite durant les invasions normandes au Xème siècle, puis reconstruite vers 980. Pendant la Révolution, l’église fait office d’hôpital. Vendue et à nouveau démolie, elle n’est reconstruite qu’en 1804 et consacrée en 1806. La paroisse s’étend considérablement, et ce, jusqu’à Carquefou. Il est prévu d’élever un nouvel édifice mais la guerre de 1870 survient.
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Les statues de la façade
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