Le style des Gupta, caractérisé par la pureté de ses lignes et la finesse de ses ornements, a dépassé les frontières de l'Empire. Ses canons esthétiques et ses modèles iconographiques ont influencé, même après le déclin de la dynastie, la statuaire du Népal, de l'Asie du sud-est et de l'Asie centrale, notamment en Afghanistan.
Deux écoles fondamentales de l'art indien ont émergé de cet âge d'or : celle de Mathurâ, réputée pour ses productions en grès rose et celle de Sârnâth, renommée pour ses créations en grès beige. De cette période faste, il ne reste plus que des monnaies, ainsi que les sculptures réunies au Grand palais. Les vêtements, bijoux et autres objets usuels ont disparu.  

L'art gupta est également caractérisé par la plénitude apparente des effigies et une dimension religieuse très présente. Les souverains gupta, monarques éclairés, ont fait preuve de tolérance envers l'hindouisme et les deux autres religions de l'Inde, le bouddhisme et le jaïnisme. Cette diversité des cultes a alors favorisé la production de représentations religieuses, mises en valeur lors de l'exposition.
C'est pourquoi, les figures les plus connues des confessions hindouiste, bouddhiste et jaïniste telles que Buddha, Vishnu, Jaïn et Shiva, sont omniprésentes.

Les œuvres datant de l'époque Gupta appartiennent à l'un des courants les plus emblématiques de l'art universel. Classées "chef-d'œuvre absolu" à leur retour en Inde, elles ne pourront plus quitter le pays. "L'Age d'or de l'Inde classique – l'Empire des Gupta" est donc une occasion unique de découvrir cette culture méconnue en France et à l'étranger.