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REPORTAGE
 
14/07/2006

Ambiance détendue dans les paddocks de Renault

L'Internaute s'est faufilé dans les coulisses des stands Renault, champion du monde de F1, avant le Grand Prix de France à Magny-Cours. Résultat : l'atmosphère était sereine et décontractée.

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Musique techno, bruit de métal et de moteurs vrombissants s'échappent du garage de la Team Renault F1. Les techniciens revêtus de l'uniforme turquoise et jaune s'affairent autour des voitures d'Alonso, de Fisichella.

A la veille des essais du Grand Prix de France, jeudi 13 juillet, l'ambiance est détendue. Il faut dire que le scénario est bien rôdé. Depuis lundi, le staff a repeint le sol, placardé les murs bétonnés de logos Team Spirit et Renault F1 Team, afin de donner une âme aux box. Les mécaniciens ont ensuite pris le relais. Ils ont commencé à assembler les 4400 pièces de chacune des F1.

 

Flavio Briatore célébre la double victoire de Renault avec Alonso et Fisichella lors du GP de Malaisie. Photo © DPPI

Cette journée est marquée par l'arrivée des pilotes. On peut apercevoir Fernando Alonso, Giancarlo Fisichella ou Heikki Kovalainen (troisième pilote Renault) traînant dans le garage, au motor-home, le QG de Renault, en grande discussion avec Flavio Briatore, le directeur général de l'écurie, ou tout simplement, attablé avec un journaliste pour une interview. La véritable entrée en piste de l'Espagnol et de l'Italien ne sera que demain pour les essais.

 

 

Une mécanique bien réglée

Pour l'heure, l'effervescence est plutôt du côté des paddocks où chaque voiture bénéficie du savoir faire de 25 techniciens. Les gestes sont rapides et efficaces. "Chacun a un rôle bien précis. Le but est d'avoir des process standardisés pour gagner du temps et acquérir des automatismes", explique Tarik Ait Said, responsable communication Renault F1.

Sur la droite, juste à côté du garage, se trouve une salle classée "top secret" : l'atelier de télémétrie. Chaque F1 est équipée de 500 capteurs (200 pour le moteur et 300 sur le châssis) qui transmettent des informations au staff sur 800 points de contrôle. Ces données sont traduites par des courbes sur douze écrans pour être analysées. L'équipe peut ainsi suivre les réactions de la voiture pendant la course et donner des consignes au pilote en cas de problème.

 

Un vrombissement résonne. L'écurie Mc Laren, juste derrière Renault au classement des constructeurs, s'entraîne aux ravitaillements sur le pit-lane pour le jour J. En quelques secondes, les quatre pneus sont changés et le plein est fait. Tout cela demande une organisation d'une rigueur militaire. Le responsable communication de Renault F1 lance moqueur : "Ils en font un raffut. Et dire qu'ils nous demandent tout le temps de baisser la musique !"

 

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