Cyclisme : "Être en chasse-patate"

Être en chasse-patate. © Christophe Taamourte

L'expression est régulièrement utilisée par les commentateurs sportifs, parfois à tort et à travers. Un coureur qui est en chasse-patate est dans une situation inconfortable. Pris entre deux groupes (en général entre le peloton et une échappée), il ne parvient pas à refaire son retard sur ceux qu'il poursuit. Souvent, il se fait même rattraper par le peloton avant la ligne d'arrivée.

Cette expression a été inventée lors de la course des Six jours de Paris, qui se déroulait au Vélodrome d'hiver. Après les ravitaillements, les "chasses" (sprints pour rattraper les coureurs de devant) étaient plus lentes que d'habitude, digestion oblige ! Ces sprints au ralenti étaient surnommés "chasse-patate".

L'expression est régulièrement utilisée par les commentateurs sportifs, parfois à tort et à travers. Un coureur qui est en chasse-patate est dans une situation inconfortable. Pris entre deux groupes (en général entre le peloton et une échappée), il ne parvient pas à refaire son retard sur ceux qu'il poursuit. Souvent, il se fait même rattraper par le peloton avant la ligne d'arrivée. Cette expression a été inventée lors de la course des Six jours de Paris, qui se déroulait au Vélodrome d'hiver. Après les ravitaillements, les "chasses" (sprints pour rattraper les coureurs de devant) étaient plus lentes que d'habitude, digestion oblige ! Ces sprints au ralenti étaient surnommés "chasse-patate".
© Christophe Taamourte