Une école saturée d'activités

Claude François sur scène dans les années 70, dont la mort devient sujet de travaux à l'école. © MANO / SIPA
Dans cet extrait, l'auteur reproche à la nouvelle école de remplacer le loisir (instructif) par des loisirs (destructeurs) :
"Le modèle nouveau de l'École (...) est celui d'une École où l'on s'active beaucoup, (...) où il n'y a pas de temps vide, (...) plus de vacance de l'activité. Le loisir, cette source vive de l'École, (...) ce temps vide qui a laissé à l'École son nom, est pourtant l'exact opposé du temps plein, saturé par les activités. Bref, le projet destructeur de notre époque est de bâtir une École des loisirs sur les ruines de l'École du loisir (la fameuse skholè). La mort du chanteur de variétés kitsch Claude François proposé comme sujet d'études dans un cadre interdisciplinaire (celui des EPI) par un manuel de physique-chimie à l'usage des classes de Troisième*, illustre tristement cette volonté officielle d'une emprise des loisirs sur l'École."
*Information présente sur la page Facebook du SNES-FSU
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