Incendie à Lille : une école visée, ce que l'on sait de l'enquête
La piste criminelle est privilégiée. Ce jeudi 22 avril, un incendie à l'école maternelle Béranger-Hachette, située rue Léon Blum à Lille, a été signalé par des riverains à 20h15, rapporte l'AFP dont Le Parisien se fait l'écho. "Un tiers" du bâtiment a été touché. D'après La Voix du Nord, l'établissement scolaire ne devrait pas rouvrir ses portes lundi 26 avril, jour de la rentrée des classes. Sur Twitter, la maire de Lille Martine Aubry a évoqué un "incendie volontaire". Et d'ajouter : "Je condamne fermement cet acte qui s'en prend à un lieu si essentiel pour les enfants, lieu d'éducation et d'émancipation, symbole vivant de la République." La Voix du Nord précise que le feu serait parti d'une salle de classe. Plusieurs images ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Les premiers éléments de l'enquête confirment l'origine criminelle des flammes, d'après franceinfo qui relaie les informations d'une source policière ce vendredi 23 avril. Nos confrères précisent qu'une des fenêtres de l'école maternelle a été cassée. Un des projectiles a été récupéré dans le but de détecter des empreintes. Lorsque les sapeurs-pompiers sont intervenus sur le lieu de l'incendie, ils ont été victimes de tiers de mortiers d'artifice, indique franceinfo, confirmant une information de l'AFP qui précise qu'une plainte doit être déposée.
Les forces de l'ordre, victimes de "jets de projectiles"
"Les assaillants avaient quitté les lieux" lorsque les forces de l'ordre sont arrivées. Elles ont toutefois été victimes "de jets de projectiles" provenant d'immeubles voisins. "On voyait qu'ils nous suivaient puisqu'ils se déplaçaient en fonction des mouvements de nos véhicules", a relaté Elise Valembois, cheffe des opérations de secours sur cette intervention, à France Bleu Nord. Avant de poursuivre : "Avec du recul, je pense qu'on a eu de la chance." Il n'y a eu aucun blessé parmi les pompiers, qui "saluent l'arrivée des forces de l'ordre, police nationale et municipale", qui leur ont permis de "travailler sereinement", souligne Nicolas Mougin, chef du service communication.