Affaire de Blois : l'ex-compagnon de Chloé suspecté et arrêté, qui est-il ?
Il n'en serait pas à ses premiers coups. L'homme présumé responsable de l'agression de Chloé, la jeune femme retrouvée inconsciente dans le hall de son immeuble à Blois (Loir-et-Cher) il y a une dizaine de jours, a été arrêté ce jeudi 21 décembre à Plaisir dans les Yvelines. Marvin J. est âgé de 27 ans et originaire du département francilien écrit Le Parisien. Interpellé et auditionné par la police de Tours, l'homme a reconnu avoir asséné plusieurs coups de pied "d'écrasement" au niveau de la tête de la jeune femme de 24 ans et a justifié ses actes par la recherche "d'explications, notamment sur la rupture, la perte de l'enfant et la publication d'une photo sur les réseaux sociaux". Des propos qui corroborent les déclarations du parquet selon lesquelles Chloé avait mis fin à sa relation avec le suspect Marvin J. qu'elle fréquentait depuis la mois d'août 2022. La jeune femme avait aussi subi un avortement peu de temps avant l'agression d'après la procureure de la République. Devant les enquêteurs, le suspect de l'affaire de Blois a déclaré avoir agi "dans l'esprit tu m'as fait du mal [alors] je te fais du mal" et que "foutu pour foutu", il avait "vrillé", d'après les informations du Figaro. L'agresseur présumé a toutefois nié avoir eu l'intention de tuer son ex compagne.
Depuis ce jeudi, le principal suspect est placé en détention provisoire et visé par une information judiciaire pour tentative de meurtre. La victime est dans le coma depuis le 13 décembre, jour où a elle a été retrouvée inconsciente et gisant dans une flaque de sang.
Violent, multirécidiviste... Qui est le suspect de l'affaire de Blois ?
Marvin J., l'auteur présumé de l'agression dans l'affaire de Blois, est connu de la police et de la justice pour d'autres faits de violence, dont plusieurs lui ont valu des condamnations. Au total, 14 mentions figurent sur son casier judiciaire. D'après les informations du Parisien, depuis 2014, l'homme a été arrêté à différentes reprises pour "usage de stupéfiants, port d'arme prohibée de catégorie D (couteau) et violences". Parmi ces condamnations, l'une porte sur des violences visant une ancienne compagne en 2015. Le suspect avait alors "tiré les cheveux" et frappé sa conjointé à coups de pieds dans les côtes. Le tribunal correctionnel d'Evry l'avait alors condamné à quatre mois de prison avec sursis et interdit d'entrer en relation avec la victime ou de se rendre dans la commune d'Athis-Mons (Essonne), où avait eu lieu les violences, pendant un an.
Le suspect dans l'affaire de Blois a aussi fait d'autres séjours en prison, notamment à huit mois de cabane en 2017 sur décision du tribunal judiciaire de Versailles après des violences dans un moyen de transport. D'après le parquet, le suspect était en couple avec la victime depuis le mois d'août mais Chloé venait de mettre fin à la relation au début du mois de décembre. TF1 Info et Le Figaro ajoute que Marvin J. s'est converti converti à l'islam et avait demandé à la victime d'en faire autant avant leur séparation.
Affaire de Blois : que s'est-il passé ?
L'affaire de Blois a débuté le mardi 13 décembre après la découverte par la police, prévenue par des témoins, d'une jeune femme inconsciente dans le hall d'un immeuble de Blois, dans le Loir-et-Cher. Le jeune femme prénommée Chloé et âgée de 24 ans a immédiatement été transportée à l'hôpital de Tours où elle a été placée dans le coma. Elle souffre depuis de "lésions hémorragiques cérébrales majeures" et présente un pronostic neurologique "sombre" tandis que son pronostic vital est engagé selon la procureure de la République de Blois, Charlotte Beluet.
L'enquête sur l'affaire de Blois a rapidement permis de découvrir que seulement deux heures avant son agression, Chloé, s'était rendue au commissariat de police de Blois et avait été invitée à revenir le lendemain. Selon toute vraisemblance, la jeune femme se serait présentée pour se plaindre de son ex compagnon. Les auditions des proches de la victime ont permis d'apprendre que Chloé avait rompu avec le suspect au début du mois de décembre après quatre mois de relation "ayant fait part (…) de violences, de menaces et de harcèlement, faits pour lesquels elle avait préparé un dossier afin de déposer plainte", selon le parquet. La procureure de la République a ajouté que Chloé "avait notamment changé de téléphone (…) pour mettre fin aux agissements de son ancien compagnon et avait récemment subi un avortement".