De nouvelles fouilles mais aucune avancée dans l'enquête sur la disparition Émile

De nouvelles fouilles mais aucune avancée dans l'enquête sur la disparition Émile Les fouilles organisées sous terre dans une maison du Haut Vernet menées début septembre n'ont pas permis de faire avancer l'enquête sur la disparition d'Émie. Les enquêteurs sont toujours sans piste, deux mois après le début des investigations.

Les fouilles n'ont rien donné et les enquêteurs restent sans piste dans l'affaire de la disparition d'Émile. Un peu plus de deux mois après la volatilisation du petit garçon au Haut Vernet, un hameau des Alpes-de-Haute-Provence, les enquêteurs avaient entrepris de nouvelles recherches dans une bâtisse située à quelques mètres de la maison familiale des proches de l'enfant.

Les lieux, déjà fouillés en juillet lors des battues, ont de nouveau été passés au peigne fin et une dalle en béton a été détruite pour lever tous les doutes. Mais les enquêteurs n'ont rien trouvé a indiqué le procureur de la République d'Aix-en-Provence au micro de BFM D'ICI, le 12 septembre, après deux jours de recherches. Cette zone, notamment la dalle de béton, avait déjà retenu l'attention des enquêteurs au début des investigations, car un sonar avait détecté une "anomalie" sous le sol de la bâtisse.

Les enquêteurs n'avaient "aucune certitude"

Les fouilles complémentaires n'ont pas été concluantes, mais les gendarmes n'étaient pas sûrs de découvrir quelque chose. "Nous n'avons aucune certitude. C'est pour l'instant une levée de doutes à laquelle nous assistons" avait rappelé un magistrat auprès de l'antenne locale de BFM. Cette nouvelle opération de recherches n'était qu'une "simple vérification" a ajouté le maire du Vernet, François Balique, après la fin des fouilles à BFM D'ICI. Et l'édile d'ajouter que des fouilles approfondies ont été menées "pour que la propriétaire de la maison puisse finir ces travaux" interrompus depuis la disparition d'Émile.

Les enquêteurs se sont d'ailleurs intéressés aux propriétaires de la bâtisse : un couple vivant dans les Bouches-du-Rhône qui aurait chargé une entreprise de BTP de mener des travaux ces derniers mois, dont le coulage de la dalle. Avant cela un ancien agriculteur à la retraite aurait possédé les lieux. Ce dernier a été auditionné par les gendarmes selon ses propres dires à la chaine d'information : "Cela a duré deux heures. Des questions personnelles comme le nom de mes parents, mes habitudes ou encore ce que je pense d'untel ou d'untel". Rien qui ne laisse penser que l'homme ou le couple sont plus ou moins suspect que d'autres personnes.