Gérard Miller à nouveau accusé de viol, la soumission chimique soupçonnée

Gérard Miller à nouveau accusé de viol, la soumission chimique soupçonnée Une nouvelle plainte vient d'être déposée contre le psychanalyste Gérard Miller pour viol. Des faits qui remonteraient à 2001, à l'époque, la plaignante avait 17 ans.

Gérard Miller de nouveau accusé de viol. D'après les informations du Parisien, une nouvelle plainte pour viol a été déposée contre le psychanalyste ce mardi 20 février, par une femme de 39 ans, des faits qui se seraient déroulés alors que la jeune femme était encore mineure en 2001. Aude G. comme l'indique le quotidien a porté plainte contre x pour viol auprès du procureur de la République de Paris. Des faits qui ne sont pas prescrits selon son avocate. La plaignante accuse notamment le réalisateur de lui avoir imposé une fellation après l'avoir invitée à son domicile près de la place de la Nation à Paris. Une plainte qui s'ajoute à celles déjà déposées par trois autres femmes, après la publication de plusieurs témoignages de femmes dans le magazine Elle, puis Médiapart.

Des SMS ambigus et un brunch, les points de départ

Tout débute lorsque Aude G., alors lycéenne et âgée de 17 ans décide avec sa meilleure amie de contacter Gérard Miller pour la rédaction d'un article dans le journal de son lycée Paul-Claudel à Vauréal (Val-d'Oise) indique Le Parisien. Une lettre destinée au psychanalyste et à laquelle il répondra, le 9 novembre 2021 en rappelant la jeune fille et en lui proposant de "se voir dimanche". L'entrevue se déroulera dans son hôtel particulier, boulevard Voltaire à Paris. Le dimanche suivant, Aude, son amie Audrey et Mathieu, un de leur camarade se rendent sur place. Ce jour-là, l'échange est rapide, l'ex-chroniqueur et éditorialiste répond à leurs questions et aucun comportement déplacé n'est évoqué.

Au cours d'un deuxième rendez-vous, toujours dans le cadre de la rédaction de l'article, Gérard Miller propose une séance d'hypnose aux jeunes filles, ce qu'a refusé Audrey, la camarade d'Aude. Par la suite, il aurait "gardé le contact avec Aude, lui écrivant des SMS ambigus" rapporte Le Parisien. "Je souhaite vous revoir Aud... et/ou Aud... ?". C'est alors qu'un troisième rendez-vous est prévu, autour d'un brunch et en présence de l'animateur Laurent Ruquier. C'est ce jour là que tout aurait basculé d'après le récit de la plaignante.

"Je ne serai pas ton premier, est-ce que tu as déjà couché avec un garçon ?"

Aude G. et Gérard Miller se seraient retrouvés au domicile du thérapeute. Il l'aurait embrassée soudainement. La plaignante décrit l'homme comme "calme, mielleux". Il lui aurait clairement indiqué selon la plainte : "Je ne serai pas ton premier, est-ce que tu as déjà couché avec un garçon ?". Ce à quoi la jeune fille aurait répondu "non". "Le psychanalyste aurait alors sorti son sexe, le mettant dans la main de la victime présumée, pour qu'elle le masturbe puis aurait ensuite obligé celle-ci à une fellation" apprend-on dans Le Parisien. C'est alors que la victime présumée serait sortie de l'hôtel particulier de Gérard Miller "se sentant hagarde et groggy". Me Marie-Paule Pioli, avocate de la plaignante affirme que sa cliente s'est forcément désaltérée et a probablement ingéré un liquide durant le brunch.

Aude G. victime de soumission chimique ?

En l'état, impossible d'affirmer que la jeune fille a subi une soumission chimique. Aucun élément tangible n'est encore en mesure de confirmer cette théorie. En revanche, pour son avocate, Aude G. a bien subi un viol, concernant une fellation qui a été imposée à sa cliente, par contrainte, mais également en raison de la différence d'âge entre les deux protagonistes, 36 ans.

Le 16 février 2024, une plainte a déjà été déposée contre lé thérapeute par une adolescente de 15 ans pour agression sexuelle après avoir bu un thé glacé en compagnie de Gérard Miller. Elle avait alors vécu un "trou noir". Des déclarations qui font écho à la plainte d'Aude G. Dans une lettre publiée sur X, Gérard Miller affirme n'avoir jamais pratiqué l'hypnose à son cabinet ou à son domicile, et avoir "la conviction de n'avoir jamais contraint personne".