Accident sur l'A6 : après la mort d'une adolescente, le chauffeur du car mis en examen

Accident sur l'A6 : après la mort d'une adolescente, le chauffeur du car mis en examen Après l'accident de l'autocar de l'AU qui a entrainé la mort d'une adolescente de 14 an, le chauffeur du véhicule a été mis en examen pour homicide et blessures involontaire. Les raisons du drame restent encore "indéterminées".

Le chauffeur de l'autocar impliqué dans l'accident mortel survenu sur l'A6, en Côte-d'Or, dans la nuit de samedi à dimanche, a été mis en examen pour "homicide involontaire" et placé sous contrôle judiciaire le lundi 4 mars. Le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch, a indiqué dans son communiqué que le conducteur, âgé de 63 ans et résidant à Gap, est aussi poursuivi pour "blessures involontaires". L'homme a désormais interdiction de conduire un véhicule de transport collectif et d'entrer en relation avec les victimes, au moins pour le temps de l'enquête.

L'accident dans lequel une adolescente de 14 ans est morte et une dizaine de personnes a été blessée, "dont une adulte grièvement touchée à un membre supérieur" selon le parquet, s'est produit sur l'A6, au niveau de Chailly-sur-Armençon près d'Eguilly. Le véhicule de transport collectif comptait à son bord une cinquantaine de passagers, dont 41 enfants âgés de 5 à 15 ans et une dizaine d'adultes. L'autocar s'est couché sur le flanc au milieu de l'autoroute. Parti d'Andelys, dans l'Eure, le véhicule devait rejoindre Saint-Léger-les-Mélèzes dans les Alpes pour conduire les enfants en colonie de vacances.

Les raisons de l'accident "encore indéterminées"

L'enquête ouverte pour homicide et blessures involontaires doit permettre de comprendre comment l'accident a pu avoir lieu. Parmi les pistes envisagées, celle de la fatigue du chauffeur qui "pense s'être assoupi" selon les indications du parquet. Lequel a précisé le 4 mars que les raisons du drame restent encore "indéterminées". Les tests d'alcoolémie et de stupéfiantes du conducteur sont revenus négatifs. Quant aux recherches menées du côté de la société propriétaire du car, située dans la Hautes-Alpes, elles "ne permettent pas à ce stade de constater d'anomalie dans les temps de conduite ou l'état du véhicule" toujours selon le parquet. "Les premières constatations laissent à penser que le véhicule, pour une raison encore indéterminée, s'est déporté sur la droite de la chaussée, mordant l'accotement, avant de se coucher", a-t-il ajouté.

Au sujet des conditions de circulation et météorologiques au moment de l'accident, le maire d'Eguilly avait expliqué dans les médias le dimanche 3 mars qu'il pleuvait beaucoup, mais sans que cela ne réduise la visibilité. Et au milieu de la nuit, la circulation routière était fluide selon l'édile.