Vitry-sur-Seine : un homme muni de deux sabres gravement blessé par un policier, son profil psychologique interroge
Une attaque au sabre. Dimanche 16 février, entre 17h30 et 17h40, un homme a été gravement blessé au torse et au bras par deux tirs de la police après avoir menacé plusieurs agents avec des sabres à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Selon les informations du Parisien, l'homme déambulait torse nu dans les rues de la ville, en possession d'un sabre dans chaque main.
Alors qu'il voulait s'en prendre aux forces de l'ordre, le chef d'un équipage a fait feu à deux reprises contre lui. Le journal précise que malgré d'importantes blessures, le pronostic vital du détenteur des sabres n'était plus engagé dimanche soir. Le policier qui a tiré sur l'assaillant à deux reprises est "également celui qui a prodigué les premiers secours à l'homme muni de deux sabres" avant une prise en charge par le Samu. Aucun policier n'a été blessé pendant les tirs.
Deux enquêtes ouvertes par le parquet de Créteil
Selon les mots du parquet de Créteil, c'est en réalité un policier qui n'était pas en service - et non l'équipe en patrouille ce jour là - qui a alerté ses collègues plus tôt de la présence d'un individu armé dans les rues de la ville, alors qu'il était en train de "faire son footing" selon Actu17. "L'équipage de la compagnie de sécurisation et d'intervention du Val-de-Marne ne se rendait pas sur une intervention particulière", précise le journal Le Parisien.
Après les affrontements, le parquet de Créteil a ouvert deux enquêtes. Une première pour tentative d'homicide volontaire sur les policiers. Le service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94) est saisi des investigations. La seconde concerne les tirs de riposte du policier pendant l'intervention et a été confiée à l'IGPN. Elle sera chargée de faire la lumière sur l'usage par l'un des policiers de son arme.
Dimanche soir, la piste d'un homme souffrant de troubles psychologiques était privilégiée. Une source décrit l'assaillant au sabre, né à Vitry-sur-Seine comme "un homme souffrant de schizophrénie et en rupture de traitement" auprès du quotidien Le Parisien. "À ce stade, le parquet privilégie l'hypothèse d'un déséquilibré", abonde de son côté BFMTV.