Le vrai-faux coup d'Etat de Wall street

Selon Butler, les conspirateurs voulaient prétexter une maladie mentale du président Roosevelt pour installer une dictature militaire © Martin Cintula - Fotolia

Seraient-ils vraiment passé à l'action ? En 1933, le héros de guerre et général américain Smedley Butler (1881-1940) dénonce une vaste conspiration. Il raconte que des hommes d'affaires très puissants (les patrons de GM, de Goodyear ou de la banque Chase) lui ont demandé de préparer un coup d'Etat. Leur but : se débarrasser du président Franklin D. Roosevelt et de ses politiques économiques trop intrusives à leur goût. Selon Butler, les businessmen lui auraient promis une armée de 500 000 hommes pour marcher sur Washington et établir une dictature militaire. S'il est entendu par une commission parlementaire, le témoignage est disqualifié par les financeurs supposés (qui nient en bloc) et par la presse (le New York Times désigne le "Business plot" comme une "farce gigantesque"). Aujourd'hui, les historiens sont incapables de dire si le plan a existé ailleurs que dans la tête de Butler.

Seraient-ils vraiment passé à l'action ? En 1933, le héros de guerre et général américain Smedley Butler (1881-1940) dénonce une vaste conspiration. Il raconte que des hommes d'affaires très puissants (les patrons de GM, de Goodyear ou de la banque Chase) lui ont demandé de préparer un coup d'Etat. Leur but : se débarrasser du président Franklin D. Roosevelt et de ses politiques économiques trop intrusives à leur goût. Selon Butler, les businessmen lui auraient promis une armée de 500 000 hommes pour marcher sur Washington et établir une dictature militaire. S'il est entendu par une commission parlementaire, le témoignage est disqualifié par les financeurs supposés (qui nient en bloc) et par la presse (le New York Times désigne le "Business plot" comme une "farce gigantesque"). Aujourd'hui, les historiens sont incapables de dire si le plan a existé ailleurs que dans la tête de Butler.
© Martin Cintula - Fotolia