Manger ces 3 aliments à la place d'un steak pourrait sauver 18 millions de personnes

Manger ces 3 aliments à la place d'un steak pourrait sauver 18 millions de personnes Remplacer la viande rouge par trois aliments, moins chers, pourraient sauver de nombreuses vies.

Alors que la viande rouge est de plus en plus associée aux causes du dérèglement climatique, et que les études visant à montrer son impact sur la santé de l'Homme se multiplient, des chercheurs australiens et japonais ont mené une étude montrant que des alternatives, bonnes pour la santé et celle de la planète, existent.

Les chercheurs qui se sont projetés sur les 25 prochaines années ont conclu qu'en substituant la viande rouge par d'autres aliments moins chers et plus accessibles, il serait possible de sauver entre 500 000 et 750 000 vies par an d'ici à 2050, soit plus de 18 millions de personnes sur 25 ans. La viande rouge joue un rôle important dans le développement des maladies non transmissibles comme le diabète, le cancer colorectal et les accidents cardiovasculaires. Une modification profonde dans les habitudes alimentaires serait particulièrement efficace dans les pays où les revenus sont faibles.

Selon cette étude, pour parvenir à ces chiffres, il faudrait que la viande rouge soit remplacée par 3 aliments, qui sont en réalité 3 poissons différents, dit "de fourrage" : la sardines, les anchois, le hareng. L'étude reprise par le média britannique The Guardian se base sur les habitudes de pêche et de consommation de viande rouge de plus de 130 pays.

Toutefois, les chercheurs restent lucides et expliquent que "cela ne remplacera qu'une fraction (8%) de la consommation de viande rouge en raison des ressources limitées que l'espèce représente".

L'intérêt de remplacer la viande par du poisson est aussi écologique : la production de viande bovine pèse énormément sur la planète. La communauté scientifique considère qu'il faut entre 550 et 700 litres d'eau pour produire 1 kilo de viande de bœuf. À l'inverse, les chercheurs estiment que l'empreinte carbone du poisson fourrage est la plus faible de toutes les sources d'aliments d'origine animale, alors qu'il constitue l'espèce de poisson la plus abondante dans le monde.

"Par rapport à la viande rouge les poissons fourrages au même titre que le saumon sont d'excellentes sources d'acides gras et sont riches en micronutriments essentiels tels que le calcium et la vitamine B12", souligne l'étude.

Actuellement, seulement 26% de la pêche de ces petits poissons est destinée à être consommé par l'homme. Le poisson fourrage n'échappe pas à la surpêche, cependant, dans les pays pauvres ou l'élevage animal est moindre, l'espèce prolifère et permettrait de nourrir la population, tout en réduisant le risque de développement de certaines pathologies comme le diabète.