Séisme au Népal : le bilan humain ne cesse de s'alourdir [VIDEO]

Le puissant séisme qui a frappé le Népal samedi a fait au moins 3 600 morts et pourrait s’alourdir de façon considérable alors que les secours s’activent pour retrouver d’éventuels survivants dans les décombres.

[Dernière mise à jour le 27/04/15 à 11h42] C’est le séisme le plus meurtrier depuis 1934. Selon un dernier bilan établi lundi en fin de matinée, au moins 3 617 personnes ont perdu la vie après qu’un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le Népal, samedi matin. Parmi les victimes, au moins 2 Français, a annoncé Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères à 11h20. A ces morts, s’ajoutent pas moins de 6 500 blessés. L’Inde et la Chine, qui ont eux aussi ressenti le séisme, comptent 90 victimes. Le bilan humain, déjà dramatique, pourrait augmenter encore. Les secours, venus du monde entier, s’activent à retrouver d’éventuels survivants parmi les décombres. Mais les répliques, nombreuses et incessantes, ralentissent les opérations de sauvetage.

Les hôpitaux de ce petit pays pauvre, situé au pied de l’Himalaya, ont rapidement été dépassés par l’afflux de blessés. De peur de nouvelles répliques, certains patients ont été évacués à l’extérieur, et logent dans des tentes. La région de Katmandou, et notamment la capitale du Népal, ont été durement touchées puisqu’au moins 700 personnes seraient décédées rien que dans cette zone. Au Népal, les normes antisismiques sont quasi inexistantes et des centaines d’immeubles se sont écroulés. Dans une large partie du pays, l’électricité est toujours coupée et les systèmes de communication encombrés. Le ministère des Affaires étrangères français a mis en place une cellule de crise et un numéro d’information : 01-43-17-56-46. La Croix rouge a également déployé un dispositif pour signaler une personne disparue. Le Quai d’Orsay ignorait toujours, ce lundi matin, si parmi les victimes figurent des Français. Officiellement, 290 Français résident au Népal de façon permanente. Et environ 2 000 se trouvaient sur place au moment du drame.