Fusillade à Bamako (Mali) : un groupe lié à Al-Qaida aurait revendiqué l'attaque de l'hôtel Radisson [DIRECT]

ACTUALITE BAMAKO - L'hôtel Radisson de Bamako, la capitale du Mali, est le théâtre d'une attaque terroriste ce vendredi 20 novembre 2015. Les assaillants n'auraient plus d'otages mais seraient toujours retranchés. Le bilan provisoire est d'au moins quinze morts.

[Mis à jour le 20 novembre 2015 à 17h00] Une attaque terroriste vise actuellement l'hôtel Radisson de Bamako, au Mali, ce vendredi 20 novembre 2015. Les assaillants ont pris en otage des dizaines de personnes pendant plusieurs heures. Ils seraient toujours retranchés dans les étages. Les dernières informations (rafraîchir) :

FIN DU DIRECT – A 17h, les assaillants, minimum deux, étaient toujours retranchés dans l'hôtel, vraisemblablement au troisième étage. Après avoir retenu durant près de 9h plus de cent personnes, ils n'auraient avec eux plus aucun otage selon un ministre malien. Un premier bilan fait état de 18 morts parmi lesquels pourrait se trouver un Français. La mort de deux assaillants est aussi évoquée. L'intervention des forces de sécurité continuent pour tenter d'arrêter les assaillants dont l'identité n'est toujours pas avérée. Le groupe djihadiste Al-Mourabitoun mené par Mokhtar Belmokhtar a diffusé une revendication de l'attaque qui n'a toutefois pas encore été authentifiée.

Ce direct est clôturé mais nous continuons à vous donner les dernières informations sur cette attaque à l'hôtel Radisson de Bamako ici. 

16h58 - Deux assaillants ont été tués selon le correspondant de France 24 et RFI.

16h55 - L'assaut est sur le point de se terminer. Les assaillants seraient retranchés au troisième étage de l'hôtel selon le ministre de la Sécurité, Salif Traoré, cité par Jeune Afrique. Il estime qu'ils seraient maximum cinq et indique qu'ils n'ont jamais cherché à entrer en contact, se bornant à tirer sur les civils et les forces de sécurité. "Ce sont des méthodes purement terroristes", a-t-il affirmé.

16h41 - Un ministre malien confirme que les assaillants n'ont plus d'otages avec eux. 18 corps auraient été retrouvés dans l'hôtel, rapporte l'AFP. 

16h40 - 132 personnes auraient déjà été évacuées et les assaillants n'auraient en réalité plus aucun otage avec eux, selon le correspondant de France 24 et RFI. "Les assaillants sont retranchés dans un étage de l'hôtel. Et ce qui se passe actuellement, c'est que les forces maliennes et françaises sont en train de les traquer", a-t-il rapporté.

16h27 - Le bilan serait passé à 15 morts selon la protection civile, rapporte une radio locale. Un ressortissant Belge ferait partie des victimes selon Ouest-France.

16h25 - Selon France 24, le groupe Al-Mourabitoun ne serait pas passé par Twitter pour revendique l'attaque mais par une agence de presse mauritanienne, un mode de communication qui serait plus proche de ses habitudes.

16h09 - Le groupe djihadiste Al-Mourabitoun, mené par Mokhtar Belmokhtar et affilié à Al-Qaïda, a revendiqué l'attaque.

Cette revendication a été diffusée sur Twitter, annonce Reuters, mais reste à avec précaution sachant qu'elle n'est pas encore authentifiée. Ce groupe avait déjà revendiqué l'attaque d'un restaurant en mars dernier à Bamako. 

16h00 - Au moins six Américains ont été mis en sécurité, selon l'armée.

15h49 - Un 4x4 contenant des armes aurait été découvert dans un rue adjacente à celle de l'hôtel, selon un témoin contacté par Le Parisien.

15h42 - Un ressortissant français qui témoignait sur BFMTV dit avoir vu le cadavre d'un des assaillants en sortant de l'hôtel, exfiltré par les forces de sécurité. 

15h28 - Les forces spéciales américaines sont effecitvement sur place pour aider les Maliens à exfiltrer les otages, a confirmé le Pentagone. Un détachement des forces spéciales françaises doit également se rendre à Bamako.

15h23 - Le groupe hôtelier a mis en place un numéro pour les Français qui cherchent à avoir des nouvelles de leurs proches : 0 800 940 164.

15h18 - Des otages continuent à sortir par petits groupes, rapporte le correspondant de France 24. Il aurait déjà vu sortir une vingtaine de personnes depuis le point presse du ministre malien de la Sécurité qui avait affirmé que 73 otages étaient libérés. La direction du groupe hôtelier a donné des informations contradictoires faisant état de 137 personnes qui seraient encore dans l'hôtel sur les 170 comptabilisées au départ.

15h08 - Des échanges de tirs intenses ont été entendus il y a une vingtaine de minutes par un témoin contacté par Reuters. L'assaut est toujours en cours.

15h07 - Les établissements scolaires ne sont plus confinés et les parents peuvent maintenant venir chercher leurs enfants, annonce l'ambassade de France selon Le Point Afrique. La circulation reste par contre coupée dans le secteur.

15h04 - Au moins six haut fonctionnaires algériens, dont des agents des services secrets et des diplomates, faisaient partie des otages retenus dans l'hôtel. Ils ont été libérés, selon des sources onusiennes citées par la Tribune de Genève. 

14h57 - Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, interviewé par France 24, a appellé ses concitoyens au "calme" et à la "sérénité". "Sans vouloir effrayer (le peuple malien, ndlr) il faudra s'habituer un peu à cela", a-t-il affirmé. "Nous devons être humbles, nulle part, n'est à l'abri ad vitam eternam du terrorisme."

14h52 - Des blessés "très graves" sont actuellement pris en charge par les pompiers, a affirmé un témoin joint par téléphone par Le Parisien. Une information également rapportée par le correspondant de France 24. "Plusieurs personnes sont exfiltrées de l'hôtel, portées par des ambulanciers et des militaires", dit-il. "C'est une scène d'horreur à laquelle nous venons d'assister. Il y a un ballet incessant d'ambulances qui ne font qu'aller et venir".

14h46 - 124 clients et 13 membres du personnel seraient toujours dans l'hôtel, d'après la direction du groupe hôtelier citée par Reuters. Le président malien a déclaré sur France 24 que la situation était "préoccupante", mais "pas désespérée".

14h20 - Venir à bout des assaillants devrait prendre encore du temps vu la taille de l'hôtel, a indiqué le colonel-major Salif Traoré à RFI. "Nos forces sont en train de progresser à l'intérieur de l'hôtel. Elles sont en train de procéder à la fouille chambre par chambre", a-t-il ainsi expliqué. "Nous avons les éléments de penser qu'il y a deux à trois tireurs. Et nous avons, au cours de notre progression, récupéré trois victimes", a-t-il ajouté sans toutefois pouvoir se prononcer sur l'identité de ces dernières. Deux policiers ont également été blessés. 

14h14 - Selon le ministère de la Sécurité malien, les assaillants ne seraient pas arrivés à l'hôtel à bord d'une voiture munie d'une plaque diplomatique mais auraient débarqué "au même moment" qu'elle. Ils auraient d'ailleurs "ouvert le feu" sur ce véhicule.

14h04 - Le ministre malien de la sécurité a affirmé que 73 otages étaient en sécurité.

13h53 - Un collaborateur du député français Pascal Terrasse qui logeait dans cet hôtel a été libéré. "Il m'a dit que c'était l'horreur, de la fumée partout, des cris", a confié l'homme politique à une journaliste de l'AFP. Pascal Terrasse qui est aussi secrétaire général de l'Assemblée parlementaire de la francophonie a décidé d'annuler tous les déplacements de ses équipes jusqu'à la fin de l'année.

13h49 - "Nos forces spéciales ont libéré une trentaine d'otages et d'autres ont pu s'échapper tout seuls", a déclaré le ministre de la Sécurité malien à l'AFP. Il ne confirme pas l'information de la télévision d'Etat malienne selon laquelle 80 otages auraient déjà été libérés.

13h48 - Les assaillants s'exprimeraient en anglais, selon les informations de RFI.

13h44 - Les otages ont été rassemblés au 7e étage de l'hôtel, selon un journaliste de RFI. Les personnes se trouvant dans les étages inférieurs sont en train d'être évacuées.

13h35 - Sekouba Bambino, le chanteur guinéen qui a réussi à quitter l'hôtel, a livré son témoignage à Jeune Afrique. Il raconte avoir entendu les premiers tirs vers 6h05-6h10. "J'ai entendu les assaillants dans une chambre à côté de la mienne. Ils rechargeaient leurs armes et disaient : 'C'est bon, c'est OK'. Je n'ai pas bougé", a-t-il raconté. Il a ensuite été exfiltré par les forces de sécurité maliennes avec sept autres personnes, des Américains, des Français et des Maliens. "Dans l'hôtel, c'était la panique. Certains otages étaient au sous-sol, d'autres dans leurs chambres", a-t-il affirmé. Sekouba Bambino a aussi indiqué que les otages sauvés avaient été regroupés au Palais des Sports.  

13h32 - Cinq employés de la compagnie aérienne Turkish Airlines ont été libérés, selon l'agence de presse turque Anadolu.

13h30 - Le GIGN est en route pour le Mali.

13h28 - Le chanteur guinéen Sekouba Bambino, qui a réussi à s'échapper de l'hôtel, a confirmé que les assaillants lui avaient demandé de réciter des versets du Coran pour lui laisser la vie sauve, rapporte un journaliste indépendant vivant à Bamako.

13h22 - Les douze membres de l'équipage d'Air France ont pu être exfiltrés et sont en sécurité, annonce la compagnie aérienne dans un communiqué. Il est également précisé que tous les vols de ce vendredi depuis ou à destination de Bamako étaient annulés par mesure de précaution.

13h10 - "La France fera en sorte avec ses moyens sur place d'obtenir la libération des otages au Mali", a déclaré François Hollande. Le président a demandé à tous les ressortissants français se trouvant dans les "pays sensibles" de prendre toutes leurs précautions et de se rapprocher des représentations diplomatiques françaises.

13h00 - L'agence de presse chinoise Xinhua relaie la vidéo d'un touriste pris en otage dans l'hôtel Radisson.

12h51 - 20 ressortissants indiens font partie des otages, a annoncé New Dehli. Le chanteur guinéen Sékouba Bambino était aussi retenu dans l'hôtel puis a été relâché.

12h48 - Le GIGN va être envoyé à Bamako, rapporte iTélé.

12h46 - Un numéro d'urgence a été mis en place par le Quai d'Orsay : 01 45 50 34 60.

12h45 - 80 otages ont été libérés selon la télévision d'Etat du Mali.

12h37 - Les preneurs d'otage seraient entre deux et quatre selon un cadre de l'hôtel cité par Jeune Afrique. Il rapporte également qu'ils se seraient d'abord rendus au sous-sol avant de se déplacer dans les étages. Certaines sources ont affirmé qu'une dizaine d'assaillants avait attaqué l'établissement. 

12h32 - Air France a annulé un vol Bamako-Paris prévu en fin de journée (AF3852).

12h31 - Un témoin a affirmé à RFI avoir vu l'un des assaillants par la fenêtre de sa chambre d'hôtel. Il était habillé "en jean, avec une petite barbe, vêtu sans signe distinctif". Un autre témoin a raconté que les vigiles avaient tiré sur les hommes armés sans parvenir à les arrêter.

12h29 - Une vingtaine de personnes ont été libérées, selon les informations de RFI. 

12h23 - Les autorités sécuritaires maliennes sont persuadées que l'attaque de l'hôtel est l'oeuvre de djihadistes, rapporte le correspondant de RFI et France 24 à Bamako. "Il n'y a toujours pas de revendication, on a vérifié sur les sites et les canaux par lesquels les groupes terroristes communiquent habituellement", ajoute-t-il. 

12h22 - Au moins deux membres des forces de l'ordre ont été blessés, selon un journaliste malien présent sur place et contacté par Jeune Afrique.

12h18 - Le ministère malien de la Sécurité a indiqué que l'objectif était "de neutraliser" les assaillants sans faire de victimes, rapporte RFI. Le site d'informations précise que les trois morts ont été tués à l'arrivée du groupe d'hommes armés et ne font donc pas partie des otages.

12h15 - Trois employés de Turkish Airlines auraient réussi à s'échapper de l'hôtel, selon Reuters.

12h10 - Les assaillants auraient emmené les otages au sous-sol selon un membre du personnel qui a été exfiltré, rapporte Jeune Afrique. Il s'agirait d'une "zone de parkings et de stockage plus difficile d'accès que les étages", affirme le site d'informations.

12h04 - "J'ai vu des cadavres dans le lobby, c'est assez horrible ce qui se passe ce matin à l'hôtel", a témoigné un client de l'hôtel à l'accent québécois sur France 24. "On vient d'être évacué par des forces de l'ordre", a-t-il ajouté. "J'étais caché dans ma chambre il y a encore quelques minutes, on a défoncé ma porte, on nous a dit de sortir".

12h03 - Le correspondant de France 24 rapporte avoir entendu des tirs il y a quelques minutes alors que l'assaut est en cours. Il a également vu sortir une quinzaine d'otages.

11h59 - Un chauffeur de taxi a déclaré avoir déposé deux Français à l'hôtel juste avant le début de la fusillade, rapporte une journaliste sur place. "C'est après avoir déposé deux Français à l'hôtel que j'ai entendu des tirs. Ils étaient venus pour une réunion de travail", a-t-il dit.

11h56 - Les assaillants se seraient retranchés sur la terrasse de l'hôtel, selon Les Afriques.

11h55 - L'Institut français et l'école française de Bamako ont été fermés à la demande du ministère des Affaires étrangères, rapporte Le Parisien. "Nous sommes mobilisés à la fois à Paris, et dans notre ambassade. Nous avons appelé nos concitoyens au Mali pour leur dire de rester chez eux", a déclaré un représentant du Quai d'Orsay au site web du quoitidien. "Une cellule de crise a été ouverte". 

11h51 - Un Français et deux Maliens seraient décédés, selon un responsable onusien cité par CNN.

11h48 - Trois fonctionnaires de l'ONU ont pu être sortis de l'hôtel, d'après France 24 qui cite une source onusienne.

11h45 - Selon les premiers témoignages, les assaillants auraient réussi à s'approcher de l'hôtel grâce à une voiture munie d'une plaque diplomatique. "Le contrôle est assuré par les gardiens privés. Ils passaient le détecteur de métaux sous les voitures. J'avais remarqué que lorsqu'ils connaissaient ils ne le passaient plus", rapporte à l'AFP un consultant français qui séjourne régulièrement à l'hôtel Radisson de Bamako.

11h43 - Les autorités maliennes ont confirmé la mort de trois personnes.

11h42 - Des forces spéciales américaines seraient dans l'hôtel Radisson, selon des sources onusiennes citées par Jeune Afrique.

11h40 - La compagnie Turkish Airlines affirme qu'au moins 6 Turcs, membres de son personnel, font partie des otages, rapporte France 24.

11h38 - Deux Marocains seraient pris en otage à Bamako, selon L'Economiste, un journal marocain francophone. Il s'agirait d'un cadre de la BMCE Bank of Africa et du directeur de l'entreprise Remorque Maroc.

11h35 - Au moins sept Chinois se trouveraient parmi les otages, selon l'AFP qui cite un média d'Etat.

11h31 - Selon France 24, il y aurait trois morts et 15 otages auraient été libérés. L'assaut est toujours en cours.

11h28 - Des Français sont retenus en otages dans l'hôtel, selon l'entourage de François Hollande qui aurait communiqué cette information à l'agence Reuters.

11h25 - L'assaut est en cours, sept otages auraient été libérés selon France 24.

11h23 - Dix assaillants auraient pénétré dans l'hôtel selon un témoin contacté par Libération. Selon lui, ils sont arrivés à bord d'une voiture disposant d'une plaque diplomatique en criant "Dieu est grand". Il aurait ensuite ouvert le feu à l'arme automatique. Un témoignage qui concorde avec ceux dont nous avions déjà connaissance.

11h18 - L'hôtel est encerclé par des forces de sécurité maliennes mais également des membres de la Minusma, la force de l'ONU au Mali, et des forces françaises Barkhane, a rapporté un photographe de l'AFP présent sur place.

11h15 - Des employés d'Air France mais également d'autres entreprises françaises avaient une chambre à l'hôtel cette nuit selon les informations de Jeune Afrique. D'après une "source proche de la direction de l'hôtel", l'équipage d'Air France aurait été changé d'étage pour des raisons de sécurité. 

11h14 - Le président malien aurait décidé de rentrer à Bamako, selon France 24. Il était jusqu'à présent à à N'Djaména pour un G5 Sahel.

11h13 - Deux femmes auraient été évacuées par la sécurité, selon l'AFP.

11h09 - Les autorités prépareraient un assaut selon un militaire interrogé par le correspondant de France 24 présent sur place. Le média ajoute toutefois que "cette information reste à confirmer"

11h08 - Des otages ont été libérés, selon Reuters qui cite une source des services de sécurité. Il s'agirait de personnes qui étaient capables de réciter des versets du Coran. 

11h04 - Des Français feraient partie des otages retenus dans l'hôtel, selon BFMTV. Les médias locaux parlent déjà de neuf victimes et avancent que des Français et des Belges se trouvaient dans l'établissement. Il est pour l'instant impossible de confirmer ces informations, la prise d'otages étant toujours en cours.

11h02 - Un enregistrement audio appelant à combattre la France et dénonçant l'accord de paix signé au Mali a recemment été authentifié. Il provient du chef du groupe terroriste Ansar Dine et ancien rebelle touareg, Iyad Ag Ghaly, un individu placé sur la liste noire des terroristes par les Américains.

11h00 - Selon les informations de Libération, les chambres du personnel naviguant d'Air France se trouveraient au 7e étage de l'hôtel Radisson. C'est à cet étage que les assaillants se seraient rendus et où aurait lieu la prise d'otages.

10h56 - Les riverains autour de l'hôtel sont paniqués par la fusillade. 

10h54 - François Hollande se tiendrait informé minute par minute de la situation à Bamako grâce à sa cellule diplomatique, selon Le Parisien.

10h50 - Le commando compterait une dizaine d'assaillants, selon des sources des services de sécurité citées par RFI qui ajoutent qu'ils seraient arrivés en criant "Allah Akhbar".

10h40 - Les assaillants auraient abattu les deux vigiles postés à l'entrée avant de pénétrer dans l'hôtel, selon le quotidien malien L'Essor.

10h38 - Selon RTL, l'armée française présente à Bamako a été envoyée à l'hôtel Radisson.

10h35 - "Nous vivons en ce moment même une nouvelle attaque terroriste au Mali", a déclaré le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby Itno. "Je condamne de la manière la plus ferme possible cet acte barbare qui n'a rien à voir avec la religion". "Rien n'est encore très précis. Mais on peut s'attendre à du sang et des pleurs", a-t-il également dit.

10h33 - Selon Maliweb, les assaillants seraient au nombre de treize et seraient arrivés à bord d'un 4x4.

10h25 - Plusieurs tentatives d'attentats qui visaient Bamako ont été déjoué par les services de renseignement maliens ces derniers mois, selon Jeune Afrique. La katiba Khalid Ibn Walid et le Front de libération du Macina seraient derrière ces projets d'attaques.

10h23 - Parmi les 170 otages, il y aurait 140 clients et 30 employés, selon un communiqué du groupe hôtelier.

10h20 - Une attaque terroriste avait déjà touché la capitale du Mali en mars dernier. Un groupe de djihadistes avait ouvert le feu dans un bar de Bamako très fréquenté par les expatriés faisant cinq morts, un Français, un Belge et trois Maliens. A l'époque, c'était le groupe Al-Mourabutoune mené par l'Algérien Mokhtar Belmokthar qui avait revendiqué l'attaque. 

10h15 - On n'entendrait plus de tirs depuis l'extérieur du bâtiment. 

10h00 - Une fusillade à l'arme automatique aurait éclaté vers 8h, heure française. "Ca se passe au septième étage, des jihadistes sont en train de tirer dans le couloir", a affirmé une source de sécurité à l'AFP. Un groupe d'hommes serait arrivé à bord d'un véhicule diplomatique, selon RFI. Les individus auraient ensuite pénétré dans l'hôtel, se seraient rendu au 7e étage et auraient commencé à tirer. Selon le propriétaire de l'hôtel contacté par Jeune Afrique qui n'est pas sur place, trois individus seraient rentrés dans l'hôtel lourdement armés et auraient ouvert le feu. Il affirme lui aussi qu'ils auraient utilisé des voitures avec des plaques diplomatiques pour pénétrer dans le périmètre de sécurité.

Selon Jeune Afrique, la fusillade aurait déjà fait des victimes parmi les employés de l'hôtel et les clients. Un périmètre de sécurité a été établi autour de cet établissement qui compte 190 chambres. Il serait rempli à 90% selon le propriétaire de l'hôtel. Les ressortissants français sont appelés par le consulat à éviter ce quartier. L'hôtel se situe dans le quartier ACI 2000, à seulement 15 minutes de l'aéroport international, selon la description qui en est faite sur son site. Il est habituellement fréquenté par une clientèle internationale.