Les promesses de Trump pour 2025 sont effarantes

Les promesses de Trump pour 2025 sont effarantes Donald Trump a annoncé vouloir stopper le "délire transgenre" dès son premier jour à la Maison-Blanche. Il a par ailleurs réitéré ses menaces vis-à-vis du canal de Panama et a réaffirmé sa volonté de prendre le contrôle du Groenland.

Donald Trump était en forme. Celui qui deviendra le 20 janvier 2025, le 47ᵉ président des États-Unis après avoir battu la démocrate Kamala Harris, le républicain s'est exprimé à l'America Fest, à Phoenix, en Arizona, dimanche 22 décembre. Il a passé en revue bon nombre de sujets phares de sa campagne. Il a dit vouloir arrêter le "délire transgenre" dès son premier jour à la Maison Blanche en signant "des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l'armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées". Dans son administration, "la politique officielle des États-Unis sera qu'il n'y a que deux genres, homme et femme". 

Puis il a évoqué sa future politique étrangère à la Maison-Blanche. "Je vais mettre fin à la guerre en Ukraine, je vais arrêter le chaos au Moyen-Orient et je vais empêcher, je le promets, la Troisième Guerre mondiale", a déclaré Donald Trump, sans donner de détail sur sa manière d'y parvenir. Sur le canal de Panama, il a accusé le pays de ne pas traiter les navires américains "équitablement". Si cela ne change pas, "nous demanderons à ce que le canal de Panama soit tout de suite rendu aux États-Unis", a-t-il lancé.

Donald Trump veut toujours acheter le Groenland

Le président américain élu, Donald Trump a également rappelé ses ambitions vis-à-vis du Groenland, ce pays constitutif du royaume du Danemark sur lequel le milliardaire américain lorgne depuis son premier mandat. Le président élu a affirmé que "pour des raisons de sécurité nationale et de liberté dans le monde, les États-Unis d'Amérique estiment que la propriété et le contrôle du Groenland sont une nécessité absolue". En 2019, lors de son précédent mandat, Donald Trump avait déclaré vouloir l'acheter, ce qui avait provoqué une crise diplomatique avec le Danemark. "Il s'agit essentiellement d'une importante transaction immobilière", avait-il affirmé devant la presse en août 2019.