Valérie Trierweiler : la petite fortune dépensée par l'Etat pour l'ex-Première dame

Valérie Trierweiler : la petite fortune dépensée par l'Etat pour l'ex-Première dame Un rapport de la Cour des comptes révèle les frais engagés par la République pour les activités de Valérie Trierweiler en 2013, comme compagne du chef de l'Etat. L'addition est plutôt salée.

Le rapport de la Cour des comptes sur la "gestion des services de la présidence de la République" de l'année 2013 (voir ci-dessous) réserve une partie aux "dépenses liées à Valérie Trierweiler". Une initiative qui s'inscrit dans l'effort de transparence affiché depuis des mois par l'exécutif, et manifestement bien relayé dans la Haute fonction publique. Résultat : on connaît précisément ce que l'Etat a déboursé pour Valérie Trierweiler : 481 000 euros pour la seule année 2013. Dans le détail, ce sont surtout les rémunérations des cinq "collaborateurs directs" mis à sa disposition qui font grimper l'addition : 396 900 euros bruts annuels. Les déplacements de l'ex-Première dame ont également été pris en charge par la République, pour un montant de 85 000 euros, dans "le cadre d'activités de représentation et de soutien à des opérations à caractère humanitaire".

Les services de l'Elysée mobilisaient aussi pour Valérie Trierweiler "quatre officiers du groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR)" qui étaient "prioritairement affectés à sa sécurité". Le rapport de la Cour des comptes, qui donne des précisions jusque là difficiles à obtenir, indique que les personnels mis à la disposition de l'ex-Première dame "ont été affectés sur des postes vacants au sein de la Présidence ou remis à la disposition de leur administration d'origine" après la séparation du couple présidentiel, en janvier 2014. Lorsque Valérie Trierweiler était la compagne du chef de l'Etat, elle "disposait au rez-de-chaussée de l'Hôtel d'Evreux de six bureaux et du salon des Fougères" précise le rapport (page 9).

EN VIDEO - En mai 2012, Valérie Trierweiler devenait "Première dame" de France, un rôle difficile à définir pour l'Elysée comme pour la journaliste :