Valérie Trierweiler : "l'agression" qui ne passe pas pour la comm' de l'Elysée

L'Elysée réagit peu à ce qui est écrit dans la presse sur François Hollande. Mais lorsque est maladroitement évoquée une "agression" à l'Elysée de Valérie Trierweiler sur François Hollande, la comm' officielle du Palais présidentiel met les points sur les "i".

La rupture entre le chef de l'Etat et Valérie Trierweiler marquera le quinquennat en cours, au grand dam de François Hollande et de ses conseillers en communication. L'affaire semble toujours aussi embarrassante à 20 mois des élections présidentielles, alors que s'ouvre une séquence adaptée à la publication d'ouvrages de journalistes faisant le bilan de l'action menée par le gouvernement. Renaud Dely et Henri Vernet ont choisi de s'intéresser à un autre registre en publiant cet automne un ouvrage consacré à la "violence en politique" ("Frères ennemis", Calmann-Lévy). Mais en évoquant la relation sentimentale du chef de l'Etat avec Valérie Trierweiler, comme le rapporte L'Obs (qui en donne les bonnes pages ), les deux journalistes rappellent à leur manière la rupture la plus médiatisée de l'année 2014. Et la mauvaise gestion de l'événement par François Hollande : "Il ne lui fut pas possible de nouer le dialogue avec sa compagne. La violence de sa réaction fut telle qu’elle finit même par être hospitalisée. [...]  Le président agressé physiquement, victime d’une scène de ménage terrible au coeur du sanctuaire du pouvoir, ce fut l’humiliation de trop".

Manifestement, François Hollande a peu apprécié ce passage. Comme l'a repéré Le Lab d'Europe1, les services de communication ont réagi, choisissant l'un des outils les plus utilisés par les journalistes, Twitter. Pas de communiqué officiel, trop impliquant et hiératique. Mais une réponse à un tweet de L'Obs (voir ci-dessous). Le message est clair : la présidence veut rectifier une version des faits qui continue de nuire au chef de l'Etat. "Contrairement à ce qui est indiqué, il n'y a pas eu de violence ni d'agression en janvier 2014 à l'Elysée" martèle la communication de l'Elysée.

En vidéo - Valérie Trierweiler se sert elle aussi de Twitter pour envoyer quelques piques à François Hollande :