Bruno Roger-Petit : le porte-parole de l'Elysée poussé vers la sortie ?

Bruno Roger-Petit : le porte-parole de l'Elysée poussé vers la sortie ? BRUNO ROGER PETIT - Un an après sa nomination en tant que porte-parole de l'Elysée, Bruno-Roger Petit a été annoncé sur le départ par Challenges. Lui a démenti ces allégations.

[Mis à jour le 5 septembre à 17h26] Selon le magazine Challenges, Bruno-Roger Petit devrait quitter son poste de porte-parole de l'Elysée, lui qui était entré en fonction il y a tout juste un an. Une information qui a rapidement fait le tour du web, les médias gardant un oeil intéressé sur ce qu'il se passe au palais présidentiel, au lendemain d'un mini-remaniement ministériel. Mais l'ancien journaliste a tenu à démentir auprès de Paris Match. Il compte bien rester à son poste et poursuivre son action à l'Elysée.

Depuis des semaines, des bruits de couloirs relayés ça et là laissent entendre que Bruno Roger-Petit n'aurait pas fait l'unanimité dans l'entourage proche d'Emmanuel Macron. L'Express parle même d'un "étranger" au milieu d'une équipe très "soudée", qui lui aurait reproché de ne pas avoir participé à la conquête du pouvoir du président. De plus, Bruno-Roger Petit serait très fragilisé depuis son intervention lors de l'affaire Benalla. Souvenez-vous : en juillet dernier, cette affaire éclate et le premier membre officiel de la présidence à s'exprimer à été "BRP". A propos de la sanction initialement prononcée contre Benalla - une mise à pied de quinze jours et une retenue de son salaire - Bruno-Roger Petit avait indiqué qu'il s'agissait de "la plus grave [sanction] jamais prononcée contre un chargé de mission".

Bruno-Roger Petit : un passé de journaliste avec quelques casseroles...

Une intervention qui n'a pas permis de calmer la propagation de l'affaire et qui aurait fait grincer des dents à l'Elysée. Les Echos avancent que c'est Sylvain Fort, la plume d'Emmanuel Macron, qui devrait bientôt s'occuper de la communication à l'Elysée. A 55 ans, Bruno Roger-Petit, s'il finit par être écarté de son poste, pourrait en tout cas rebondir dans les médias. Le journaliste a occupé de multiples postes au cours de sa carrière, notamment à France Télévisions ou encore Challenges et le Nouvel Observateur où il était éditorialiste politique. Mais il traîne derrière lui également quelques casseroles, qui avaient été mises en lumière lors de sa nomination à l'Elysée.

Alors qu'il a enseigné le journalisme, il aurait une mauvaise réputation auprès de certains de ses anciens élèves. "Qd tu apprends que ton ancien prof de télé rentre à l'Elysée. Que de bons souvenirs : souvent absent, aigri et humiliant ses étudiants...", tweetait ainsi Nicolas Becquet il y a un an. Une autre racontait, sous couvert d'anonymat :  "c'était mon prof au Celsa... Un gros con. L'une de ses remarques favorites à ses étudiant(e)s : toi, tu as une tête à faire de la radio." Un article de Libération daté du 22 octobre 1998 relate également comment Bruno Roger-Petit s'est fait "virer de son poste" de présentateur du journal de 23 heures par le patron de la rédaction de France 2 à cause de son "mauvais esprit"...