Jean Imbert accusé de violences conjugales : le cuisinier remet en cause les récits de Lila Salet et d'Alexandra Rosenfeld

Jean Imbert accusé de violences conjugales : le cuisinier remet en cause les récits de Lila Salet et d'Alexandra Rosenfeld Une enquête a été ouverte contre Jean Imbert après la plainte pour violences conjugales déposée par l'ancienne actrice Lila Salet. Le chef cuisinier dément les accusations d'au moins deux de ses quatre ex-compagnes ayant témoigné contre lui.

Les accusations concernant le cuisinier Jean Imbert ont donné lieu à une enquête pour violences conjugales. Le parquet de Versailles a indiqué avoir lancé des investigations pour "des faits que la victime situe en 2012-2013". La victime en question est Lila Salet, l'ancienne actrice devenue cheffe d'entreprise qui a déposé plainte pour violences et séquestration contre son ancien compagnon le samedi 23 août selon ses propre déclarations faites à l'AFP le 25 août.

Jean Imbert est accusé de violences physiques et psychologiques par quatre femmes dont il a partagé la vie. Deux d'entre elles ont révélé leur identité : Lila Salet et la Miss France 2006 Alexandra Rosenfeld. L'ancienne actrice est cependant la seule à avoir déposé plainte. Dans le document, consulté par le magazine ELLE, la trentenaire évoque une "relation marquée par des disputes et des pressions psychologiques constantes". Selon son témoignage dans l'enquête du magazine féminin publié en avril 2025, Jean Imbert aurait fracassé sa porte à coups de pied et de poing et aurait ensuite plongé son appartement dans le noir. "Il était d’une violence absolue dans ses mots, dans sa manière de me maîtriser", déclarait-t-elle en mai dernier sur ses réseaux sociaux affirmant avoir reçu des "immenses baffes" de la part du cuisinier.

Ce n'est pas la première fois que Lila Salet porte plainte contre Jean Imbert. L'ancienne actrice avant déjà déposé une plainte après sa rupture avec le cuisinier, mais elle s'était rapidement retracté de peur de nuire à la carrière du gagnant de Top Chef. Son geste a été motivé par la déclaration d'Alexandra Rosenfeld qui, le 19 août, a révélé être une des femmes accusant Jean Imbert de violences dans une publication sur Instagram : "Maintenant je parle. [...] On m'a appelée Éléonore. C'était un faux nom mais ce que j'ai dit était vrai". La Miss France n'a toutefois pas porté plainte, les faits qu'elle reproche au cuisinier étant proscrits.

Un témoignage remis en cause par Jean Imbert

Au total quatre femmes ont témoigné des violences conjugales, psychologiques et physiques qu'elles affirment avoir subies de la part de Jean Imbert dans une enquête du magazine ELLe datant du mois d'avril. Comme l'explique le journal Le Parisien, les quatre témoins ont décrit une sorte de schéma répétitif dans le cycle des violences : elles parlent de faits de dénigrement avec une volonté de contrôle et de jalousie excessive, n'hésitant pas à parler "d'emprise".

Le cuisinier devenu célèbre après sa participation dans Top Chef, dément les faits qui lui sont reprochés par les accusatrices, notamment par l'actrice Lila Salet. Il dénonce "des récits biaisés et tronqués". Les avocates de Jean Imbert assurent disposer de "plusieurs éléments matériels" remettant en cause les accusations de l'ancienne actrice. Alors que l'ex-compagne du cuisinier parle de violences durant un week-end à Florence en 2013, les avocates disent pouvoir prouver qu'à la période donnée Lila Salet publiait très régulièrement des photos de promenades et qualifiait le séjour de "Dolce Vita". Elle ajoutent détenir des éléments qui "contredisent objectivement le récit proposé douze ans et demi plus tard par la plaignante".

"Je croyais que le problème c'était moi"

Jean Imbert ne s'est pas contenté de répondre aux accusations de Lila Salet, mais a aussi démenti le récit d'Alexandra Rosenfeld. Le cuisinier aurait des "témoignages et de nombreux messages" de celle qui a été élue Miss France en 2006 faisant "état des violences physiques qu'elle-même exerçait" sur lui, selon ses avocates. Des éléments qui traduiraient selon les conseils "la violence verbale, les insultes répétées et le dénigrement dont [le cuisinier] était l'objet – sans jamais y répondre avec la moindre agressivité".

La reine de beauté, qui accuse notamment Jean Imbert de lui avoir mis un "coup de boule" lui ayant fracturé le nez, est revenue en détails sur son état psychologique lorsqu'elle était partageait le vie du chef cuisinier. "C'était lent, insidieux… l'emprise. Je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Je croyais que le problème c'était moi. Je suis restée parce que je l'aimais. J'ai réussi à partir quand il s'est tourné vers une autre. Je ne servais plus à rien, il m'a enfin laissée partir. Quand j'ai essayé d'alerter, de parler, j'ai vu les regards se fermer, je suis devenue l'ex jalouse", décrit-elle.

Dans un témoignage poignant, elle raconte comment elle en est arrivée à témoigner : "J'ai d'abord refusé de parler parce que j'avais dépassé tout ça. Mais je savais qu'elles (les autres femmes qui ont pris la parole, NDLR) risquaient de ne pas être crues. Après une grande réflexion j'ai dit oui, pas contre lui, pas par vengeance, mais pour elles.

Alexandra Rosenfeld avait aussi précisé qu'aucune poursuite pénale n'avait été aujourd'hui engagée contre Jean Imbert. Elle exprimait sa résignation par ces mots : "Il n'y a pas de plainte, pas de procès, c'était il y a plus de dix ans et même si j'ai toujours cette radio [de son nez cassé, NDLR], ce qui nous a abîmées ne se voit pas, alors comment le juger…". Avec la plainte déposée par Lila Salet, cet état de fait semble ne plus être établi.

Dernières mises à jour

15:18 - Une enquête ouverte contre Jean Imbert

Après la plainte déposée le 23 août par Lila Salet, l'ancienne actrice et ex-compagne de Jean Imbert, contre le chef cuisinier pour violences et séquestration, le parquet de Versailles a décidé d'ouvrir une enquête pour violences conjugales contre l'ancien gagnant de Top Chef. La plaignante espère "que la justice soit rendue et que la vérité soit entendue". De même que le chef du palace Plaza Athénée qui dément fermement les accusations.