Participation : pourquoi elle peut influencer les triangulaires

L'équation mathématique est simple : qui dit plus d'abstention dit, in fine, plus de chances pour l'UMP d'obtenir des sièges. Pourquoi ? Démonstration.

 Donné à 21,06%, soit plus d'un point de moins qu'en 2007, la participation aura une double influence sur les résultats définitifs des législatives. En effet, pour se qualifier au second tour, les candidats doivent réunir 12,5% des électeurs inscrits et non des électeurs ayant voté. Plus la participation est faible, plus il est donc difficile de recueillir suffisamment de voix pour passer le premier tour. Ainsi, par exemple, si la participation n'est que de 50%, il faut réunir 25% des votes pour se qualifier. Comtpe-tenu du taux de participation connu à midi, les observateurs politiques estiment qu'il faudra plus de 20% des voix aux candidats.

Cela influe en premier lieu le nombre de triangulaires opposant un candidat de gauche, un candidat de droite et un candidat FN. Plus la participation sera faible, plus les candidats du Front National auront du mal à se maintenir au deuxième tour, car peu d'entre eux arriveront à dépasser la fatidique limite. Et, par effet de conséquence, les résultats du second tour pourraient être plus favorables à l'UMP si le FN n'arrivait pas à se maintenir. Ce qu'il faut donc retenir c'est qu'une participation faible diminue le risque de triangulaires et diminue les chances du PS et de ses alliés d'obtenir un bon résultat.

"Législatives : la gauche cherche une majorité"