L'amertume d'Alain Juppé

Alain Juppé © Montage, L'Internaute Magazine

18 juin 2007

Visite au salon Vinexpo, Bordeaux


La défaite aux législatives de 2007 aura été l'un des principaux coups durs pour Alain Juppé. Et le maire de Bordeaux aura d'ailleurs du mal à cacher son amertume, voire sa déprime au lendemain de son échec. Lors de l'inauguration du salon Vinexpo, se sont les journalistes qui en feront les frais. Interrogé sur l'élection qui vient de l'éjecter de la scène nationale, il restera d'abord muet. Mais très vite, l'ancien Premier ministre finit par craquer complètement. "C'est la curée. Ils veulent savoir si je vais mal", chuchote-t-il, le visage fermé, à son entourage. Puis s'adressant aux journalistes : "Ce que vous voulez, c'est que j'aille très très mal, c'est cela qui vous exciterait. On sent une délectation amusante. Si je pouvais crever, vous seriez contents." Hésitant dans un premier temps, il se lancera finalement dans la bataille des municipales l'année suivante, conservant ainsi la mairie de Bordeaux.

18 juin 2007 Visite au salon Vinexpo, Bordeaux La défaite aux législatives de 2007 aura été l'un des principaux coups durs pour Alain Juppé. Et le maire de Bordeaux aura d'ailleurs du mal à cacher son amertume, voire sa déprime au lendemain de son échec. Lors de l'inauguration du salon Vinexpo, se sont les journalistes qui en feront les frais. Interrogé sur l'élection qui vient de l'éjecter de la scène nationale, il restera d'abord muet. Mais très vite, l'ancien Premier ministre finit par craquer complètement. "C'est la curée. Ils veulent savoir si je vais mal", chuchote-t-il, le visage fermé, à son entourage. Puis s'adressant aux journalistes : "Ce que vous voulez, c'est que j'aille très très mal, c'est cela qui vous exciterait. On sent une délectation amusante. Si je pouvais crever, vous seriez contents." Hésitant dans un premier temps, il se lancera finalement dans la bataille des municipales l'année suivante, conservant ainsi la mairie de Bordeaux.
© Montage, L'Internaute Magazine