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Comme toutes les personnalités politiques, Nicolas Sarkozy est parfois victime de son propre langage, chaque gaffe, chaque lapsus, ou chaque faute de français étant évidemment irrattrapable dans le feu du direct. Mais le président de la République, qui plus est très médiatique, a de surcroit voulu instaurer le "parler vrai" et le "parler simple" à la tête de l'Etat et s'est lui même particulièrement exposé, surjouant l'homme qui emploie le vocabulaire du peuple. Ses discours dans les villes et les usines de France sont par exemple truffés de contractions comme "ch'ais pas", "ch'uis", "m'enfin", "y a"...
Quand il s'exprime devant des ouvriers, on peut généralement relever un florilège de phrases plutôt inédites dans la bouche d'un homme d'Etat : "Faut qu'il en reste dans la gamelle à la fin du mois, pas vrai ?", "L'Ecologie, c'est pas qu'y ait que des jardins et plus de boulot pour vos enfants et pour vous", "Quand, à la télévision, il a dit (Mitterrand) 'Contre le chômage on a tout essayé', on a dit : 'Mais pourquoi t'y es là haut ?'" ou encore "Il m'a fallu une heure et demie pour rentrer dans l'entreprise. Ben ils étaient colère les gens, c'est normal".
S'ajoutent enfin des "off" qui renforcent cette impression d'un langage plutôt impulsif chez Nicolas Sarkozy. Parmi les plus connus, les "Casse toi pauvre con", "He is stupid ! Quel imbécile..." (à David Martinon) ou "Je suis entouré d'une bande de connards !" côtoient les "Je me fous des Bretons" ou encore "Les Français ont un vrai mec à l'Elysée, qui en a et qui s'en sert".
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