Marylise Lebranchu, invitée de #DirectPolitique
Invitée de #DirectPolitique, la ministre de la Réforme de l'Etat s'est exprimée sur les huées qui ont perturbé l'hommage de François Hollande aux Poilus de la Grande guerre. La ministre s'est montrée particulièrement sévère vis-à-vis des "bonnets rouges" qu'elle dit "dépassés par leur mouvement". "Le mouvement leur échappe", affirme la ministre bretonne qui juge les attaques contre le chef de l'Etat "insupportables". Craignant une récupération par l'extrême droite, elle estime que "cette conjonction de gens ne tient plus".
Extrait : "Les bonnets rouges ont été eux-mêmes dépassés par leur mouvement"
Marylise Lebranchu s'en est aussi pris vertement au socialiste Malek Boutih qui a réclamé un départ de Jean-Marc Ayrault : dénonçant "la personnalisation à tout prix", elle estime qu'"un politique responsable ne dit pas haut et fort l'instabilité gouvernementale". "S'il a quelque chose à dire, il a un parti politique, il a un groupe parlementaire et il doit s'exprimer auprès d'eux d'abord". La ministre bretonne livre le même jugement sur les appels d'Anne Hidalgo à remanier : " Ça n'appartient pas à la candidate à la mairie de Paris d'appeler à un remaniement [...] Elle aurait pu faire silence".
L'intégralité de l'émission
Marylise Lebranchu a enfin livré quelques détails sur les deux réformes qu'elle est en train de mener au sein de son ministère. Elle souhaite réintroduire dans le premier projet de loi sur la décentralisation la suppression des cofinancements pour les collectivités en cas de flou dans la répartition des compétences. Sur la Fonction publique et la revalorisation très attendue du point d'indice, elle affirme : "Je ne peux pas revaloriser les salaires de la fonction publique". La ministre annonce avoir " choisi avec l'appui du Premier ministre, d'augmenter les catégories C, c'est-à-dire les plus bas salaires". "Les autres vont attendre", conclut-elle.
Voir aussi :
Malek Boutih : "S'il a quelque chose à dire, il a un parti politique"
"Je ne peux pas revaloriser les salaires de la fonction publique"