Premières rumeurs sur les tendances des municipales 2014

Premières rumeurs sur les tendances des municipales 2014 Les premières rumeurs sur les résultats des municipales sont d'ores et déjà diffusées clandestinement pour le 2eme tour.

[Mis à jour le 30/03/14 à 19h43] #RadioLondres reprend du service ! Depuis le milieu d'après-midi, sur le réseau social Twitter, une vague de messages en 140 signes accompagnés de ce sigle déferlent sur la Toile. Beaucoup de twittos croient ainsi connaitre les grandes tendances de ce 2eme tour des municipales et ne se privent pas pour le faire savoir. #RadioLondres, hashtag déjà massivement utilisé pour diffuser des informations avant 20 heures lors des élections de 2012 fait malicieusement référence aux messages radiophoniques codés, diffusés depuis Londres à la résistance française lors de la Second guerre mondiale.

Ainsi, les premiers résultats (ou tout du moins les premières estimations) du vote de ce dimanche prennent la forme de déclarations plus ou moins mystérieuses sur "le bleu du ciel" en France ou dans telle ou telle ville, le prix des roses à Paris, Lyon ou Marseille ou encore su les "nuages bleu marine" ou "bleu foncé" au-dessus de certaines communes. Le nombre de messages diffusés dimanche dernier, lors du premier tour n'avait cependant pas atteint le niveau de la présidentielle de 2012, lors de laquelle l'interdiction légale de diffuser tout chiffre avant 20 heures avait été largement enfreinte par les internautes.

Journalistes, sondeurs ou simples électeurs peuvent avoir accès à des impressions voire à des chiffres précis lors des différents scrutins, qu'ils soient présidentiels ou locaux, comme les départementales ou les régionales. Ces derniers vont du simple jugement au doigt mouillé (plus de votants identifiés comme de gauche ou de droite dans tel ou tel bureau de vote) à l'estimation d'un institut qui aurait malencontreusement fuité. Lors du premier tour, plusieurs sites Internet suisses ou belges (La Tribune de Genève, La Libre Belgique) avaient par exemple diffusé des estimations précises entre 16 et 18 heures sur l'issue du scrutin au niveau national, mais aussi au niveau local dans certaines villes convoitées par le FN. Des estimations qui étaient publiées de manière légale (Belges et Suisses n'étant pas soumis au code électoral français), mais sans aucune source.