Montpellier : les enjeux des municipales 2014
Du temps du controversé Georges Frêche, un tel scénario ne serait sans doute jamais arrivé. Le baron aujourd'hui décédé de Montpellier voit sa succession convoitée par pas moins de quatre candidats ce dimanche qui ont réussi à se qualifier au 2eme tour des municipales à Montpellier. La maire sortante Hélène Mandroux, qui avait succédé à Frêche en 2008 au terme d'une rupture remarquée avec le patriarche honni de la gauche, ne se représente pas. Toutes les issues semblent donc possibles à l'issue des résultats des municipales. La bascule de cette ville de gauche serait un cataclysme et annoncerait peut être la chute du département dans 12 mois, après les départementales à Montpellier et dans l'Hérault.
Le candidat EELV Jean-Pierre MOURE, qui mène une liste d'union de la gauche, est arrivé en tête avec une très courte avance dimanche dernier de 25,27% des voix dimanche dernier, talonné par le dissident socialiste allié au centre Philippe SAUREL (aujourd'hui soutenu par Mandroux après un revirement surprise). Ce dernier avait obtenu 22,93% des voix et semble garder tout espoir de victoire. Juste derrière encore, l'UMP Jacques DOMERGUE pourrait avoir une carte à jouer dans cette configuration particulière, lui qui a obtenu 22,71% lors du premier scrutin. La candidate du FN France JAMET, qui a reçu 13,80% des suffrages le 23 mars alors qu'elle plafonnait à 5,26 % en 2008, sera aussi de la partie.