Guérini indéboulonnable ?
Depuis dix-sept ans à la tête du conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini ne craint visiblement pas le Parti socialiste, son ancienne formation. Entre lui et le PS, le niveau de tensions est montée crescendo tout au long de la campagne des élections départementales. Lui a réussi à présenter des candidats derrière lui grâce à son nouveau mouvement, La Force du 13. Lors des dernières semaines Jean-Noël Guérini n'a cessé de louer son bilan, et d'affirmer qu'il était le mieux placé pour gagner, en taclant au passage ses anciens alliés du PS.
Dans le même temps, le président des Bouches-du Rhône a dit craindre de voir le FN arriver en tête au premier tour "dans 90 % des cantons" du département, alors que, à midi, le taux de participation était de 17 %, contre 16 % en 2011. Mais la vraie problématique pour la gauche se cristallise sur les divisions qui la rongent désormais. Avec un PS qui semble même préférer l'UMP à Jean-Noël Guérini, les résultats des départementales au premier tour pourraient lui réserver quelques déconvenues. Pour le leader de la Force du 13, en cas de duel FN-UMP, il faudra appeler à voter UMP, dont la chef de file est Martine Vassal.
EN VIDEO - Jean-Noël Guérini, malgré sa démission du PS, n'a jamais renoncé à se représenter une nouvelle fois dans les Bouches-du-Rhônes :