92, encore et toujours une terre de droite

92, encore et toujours une terre de droite Dans les Hauts-de-Seine, la gauche tente de conserver quelques élus. Ces élections confirment que le département est très ancré à droite.

Ce dimanche 29 mars, l'UMP, l'UDI et l'ensemble de la droite est assez sereine dans les Hauts-de-Seine. Et pour cause, ce dimanche, il n'y aura pas de grosse surprise puisqu'au premier tour, elle a fait carton plein : cinq binômes de candidats sont déjà élus pour la droite, dont celui de Patrick Devedjian et du maire de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet. Les résultats des départementales du second tour devrait consolider une droite qui n'a jamais été autant en mesure d'être aussi majoritaire au conseil départemental. L'extrême droite, elle, qui n'a fait que 12,89 %, nourrit peu d'espoir de décrocher le moindre canton.

La gauche veut toutefois limiter la casse. Elle est ce dimanche en capacité de garder quelques cantons, notamment à Nanterre, Bagneux, Clichy et Gennevilliers. Dans ce dernier canton, la confrontation entre le Front de gauche et le Front national au second tour est très observé, le binôme du parti de Jean-Luc Mélenchon est toutefois en ballottage très favorable, avec un score de premier tour de 44,03 %. Tous les résultats canton par canton, ville par ville, sont consultables sur Linternaute.com dès validation des chiffres par le ministère de l'Intérieur.

Les électeurs des Hauts-de-Seine votent historiquement assez peu  pour le Front national, qui est aujourd’hui scruté de près. Lors des élections européennes de mai 2014, le partie de Marine Le Pen était ici bien loin de son score national, avec seulement 12,23 % des suffrages exprimés. Devant, le PS (13,09 %), le MoDem (14,86 %) et l’UMP (26,16 %) avaient fait bien mieux. Si l’on se réfère aux élections présidentielles, là encore, les chiffres sont éclairants : le FN avait fait moins bien que le Front de Gauche, avec 8,51 % des voix.

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"Élections départementales : les quatre leçons du premier tour"