Voici les chiffres attendus dimanche
                                                                                                                                                                
                                                                                        
                    
                         
                        
Les médias et les instituts de sondages avaient jusqu'à ce vendredi minuit pour livrer leurs dernières estimations sur ce qui va se passer dimanche, pour le second tour des départementales. En comparaison du premier tour, peu se sont finalement risqués à l'exercice. A 19 heures, seuls l'Ifop, Odoxa et l'institut CSA avaient publié des données sur les résultats des élections départementales. Tous ou presque arrivent à la même conclusion. L'UMP et son alliée l'UDI seront les grandes gagnantes de ce scrutin avec environ la moitié des cantons gagnés ce dimanche (de 970 à 1100 selon une enquête de l'Ifop pour Le Figaro et Europe 1) grâce à un report de voix nettement favorable (43 % des électeurs du FN en cas de duel UMP-PS et 57 % des électeurs du PS en cas de duel UMP-FN selon Odoxa). Les consignes de vote de Nicolas Sarkozy et de son parti ne seront donc que moyennement respectées (sondage CSA). La gauche, elle, ne conservera qu'un bon quart des cantons (entre 560 et 680 cantons selon l'Ifop). Pénalisé par le scrutin majoritaire et donc par ce deuxième tour, le FN sera nettement moins puissant qu'au premier avec entre une cinquantaine et une centaine de cantons remportés.
En termes de départements, on table donc à un peu plus de 24 heures du scrutin sur une soixantaine de conseils généraux UMP à l'issue des départementales, une vingtaine restant aux socialistes, pourtant ultra-dominateurs de la carte des départements avant le vote. Le FN pourrait rafler un à trois départements, principalement le Vaucluse, puis l'Aisne ou le Var si un certain nombre de conditions sont réunies. Parmi les départements qui pourraient basculer de gauche à droite dimanche, la Corrèze, terre d'élection de François Hollande, la Seine-Saint-Denis, l'Essonne, les Bouches-du-Rhône, mais aussi le Nord, où la majorité sortante est déjà battue vu le peu de candidats qualifiés au second tour. Autrement dit des fiefs historiques et symboliques et d'importants territoires en termes démographiques, le Nord et les Bouches-du-Rhône étant le plus gros département en population.
EN VIDEO - Départementales : le Nord pourrait basculer
 
            
                            
        
    
    
 
            