Marine Le Pen sur TF1 : "Jean-Marie Le Pen n'a plus la sagesse nécessaire"

Marine Le Pen était l'invitée du JT de 20 heures de TF1, ce jeudi. La présidente du FN est bien sûr revenue sur la crise que traverse son parti. Son message est sans appel : elle invite son père, président d'honneur, à quitter la vie politique.

C'est une Marine Le Pen peinée, mais ferme, qui a fait face au journaliste Gilles Bouleau, ce jeudi lors du JT de 20 heures de TF1. La présidente du FN était invitée à s'exprimer sur la crise sans précédent que traverse le parti à cause des dérapages en série de son fondateur historique :  Jean-Marie Le Pen. Face aux récentes sorties polémiques de ce dernier, notamment dans le journal d'extrême droite Rivarol, elle a assumé son statut de chef : Jean-Marie Le Pen sera prochainement convoqué en procédure disciplinaire, a-t-elle annoncé. 

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Une exclusion ? La question est sur toutes les lèvres des observateurs politiques. Mais elle a refusé de se prononcer à ce sujet, s'en tenant à la future procédure disciplinaire à laquelle devra se soumettre son père. Elle l'a toutefois appelé à se retirer de la vie politique. "Il y a un trouble profond. Il faut mettre fin à ce trouble. Jean-Marie Le Pen peut le faire." Et de se montrer plus explicite encore : "Je pense qu'il devrait se retirer de ses responsabilités politiques". 

Marine Le Pen demande à son père d'"arrêter ses responsabilités politiques"

Inflexible, la chef du Front national a par ailleurs rappelé son rejet de la candidature de son père en Paca pour les prochaines régionales, qui doivent se tenir en décembre. Ce n'est pas une surprise, mais plutôt une confirmation de ce qu'elle avait déjà annoncé le mercredi 8 avril.

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Marine Le Pen n'a pas hésité à se montrer tranchante avec son père : "Jean-Marie Le Pen n'a plus la sagesse nécessaire [pour continuer à exercer la fonction de président d'honneur du parti]". Sur un registre plus personnel, elle a confié avoir, "en tant que fille, du chagrin". Mais elle a préféré relativiser cette crise interne du FN, en rappelant qu'il y avait des sujets bien plus graves. "J'aurais mauvaise confiance à venir étaler mon trouble quand je sais la souffrance que vit le peuple français".

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